Manifestation à la gare routière
Nous prenons à nouveau le bus public pour nous rendre à une autre gare routière de Bangkok. Il y a une grande manifestation autour de la gare ; quand nous sortons du bus, plein de gens nous donnent des échantillons : vitamines, boissons énergisantes… Je reçois même un paquet de médicaments contre les douleurs musculaires !
Je demande ce qui se passe ; on me dit que c’est pour Songkran, le Nouvel An thaïlandais. Effectivement, Songkran est du 13 au 15 avril, mais ils lancent déjà des activités deux jours avant.
À l’intérieur de la gare, il y a aussi des stands et plein de monde qui attend. Deux Françaises m’informent qu’une actrice thaïe très connue va arriver sur le stand d’une école mobile pour les enfants qui n’ont pas les moyens d’aller à l’école. Nous n’allons pas pouvoir assister à son arrivée, car elle vient plus ou moins à l’heure du départ de notre bus.
En route pour Chiang Mai
Nous partons pour Chiang Mai, à un peu plus de 600 km de Bangkok. Notre bus arrive à l’heure et repart vers 17 h ; tous les sièges sont pris. Comme pour le voyage précédent, le bus s’arrête vers 22 h dans un restaurant pour le souper.
Cette fois, nous arrivons à destination vers 3h45. Il fait nuit ; comme d’autres passagers, on décide de s’installer sur les bancs de la gare routière et d’attendre le lever du jour.
Les chauffeurs de tuk-tuk nous demandent sans arrêt où nous voulons aller ; ils ne comprennent pas que l’hôtel est fermé et qu’on ne peut rien faire la nuit en plein centre-ville quand tout est fermé. Une fois le jour levé, nous prenons un Grab (taxi) pour l’hôtel, mais il est encore fermé. Nous nous installons dans un petit café juste à côté. Après un petit repas dans la rue, nous attendons à l’hôtel qu’ils ouvrent enfin.