Nous faisons à nouveau une halte à Chiang Rai pour voir le Wat Rong Suea Ten, plus connu sous le nom de temple bleu (ou « Temple des tigres dansants », car des tigres sautaient autrefois la rivière Kok à cet endroit).
Construit pendant 11 ans par un élève de l’artiste du temple blanc, il symbolise le Dharma (les enseignements bouddhistes) par sa couleur bleue dominante, associée à la pureté, la sagesse et l’infini.
Je trouve que c’est une version bleue et dorée entre le temple thaï traditionnel et le temple blanc. Les statues sont un peu extravagantes : on y voit un éléphant à trois têtes empilées, un autre ailé, et des gardiens démoniaques aux têtes de mort ou crânes stylisés derrière des divinités. Il y a des détails partout ; ici aussi, c’est une vraie œuvre d’art contemporaine.
Traditionnellement dans les temples thaïs, les bords des escaliers sont surmontés du long corps des nagas (serpents mythiques), qui se dressent en amont comme deux grands gardes. On y voit des statues de Bouddha, et aussi un grand stupa à la pointe dorée sur un socle bleu.
L’intérieur est également tout en bleu et doré, sauf le grand Bouddha blanc qui fait face à l’entrée, flanqué de deux gardiens protecteurs.

