Chiang Mai


Dès notre arrivée dans cette ville, où nous logeons au centre de la vieille ville intra-muros, nous sommes charmés.

La vieille ville forme un carré presque parfait d’environ 1,6 km de côté, entouré par des douves alimentées par une rivière voisine. De gros murs fortifiés l’entouraient autrefois ; il reste plusieurs portes impressionnantes de chaque côté, même si certains bouts de murs se sont écroulés ou ont été démontés avec le temps. En son centre se trouve le très vieux temple de Chedi Luang.


Il y a énormément de temples rien qu’à l’intérieur de la vieille ville, qui n’est pas si grande que ça. Un second temple bien vieux de la vieille ville, c’est Wat Chiang Man (le plus ancien de Chiang Mai, fondé en 1296), le nom de la ville pourrait bien venir de là (« Chiang » signifiant « ville fortifiée » en thaï du nord, et « Man » lié au temple).

Bien que très touristique, la vie y est un peu moins chère qu’à Bangkok et dans les endroits hyper-touristiques. Ils ont de fortes moussons six mois par année, avec énormément d’inondations.

En attente de visa et changement d’hôtel


J’avais réservé cinq nuits dans cet hôtel, pensant partir de là pour le Vietnam ou le Laos.

Vu notre visite infructueuse à l’ambassade du Vietnam, en dernier ressort avant de planifier un voyage au Laos, j’avais essayé de commander un nouveau visa avec une autre adresse mail : ça a fonctionné. Les enfants ont leur visa vietnamien ; j’attends le mien.

Le soir avant notre dernière nuit, je n’ai toujours pas reçu mon visa. Je décide de prolonger notre séjour à Chiang Mai de deux nuits et réserve un autre hôtel, toujours dans la vieille ville, un peu moins cher avec une piscine. Le matin du déménagement, voilà qu’arrive mon visa !


Du riz au p’tit déj !


On peine à trouver un restaurant pour le petit déjeuner ; le seul café proposant des petits déjeuners européens est bondé, nous optons pour manger comme les Asiatiques : du riz. Il y a le fameux « mango sticky rice », un dessert connu en Thaïlande fait de riz gluant couvert de lait de coco avec une mangue fraîche. C’est un peu comme du riz au lait : délicieux. On découvre aussi des sticky-rice burgers, où le pain est remplacé par des galettes de riz gluant.


Wat Phra Singh


Wat Phra Singh, fondé au XIVe siècle, est l’un des temples les plus importants et visités de Chiang Mai. Il abrite le Phra Singh Buddha (Lion Buddha), une statue sacrée vénérée, dans un magnifique viharn décoré de dorures et fresques Lanna.


Notre premier hôtel se trouve à quelques pas de ce temple. On y croise des moines hommes et des mae chi (nonnes bouddhistes).

Un soir, c’est la fête : ils font de la musique et il y a même des gens qui dansent.



Wat Hua Khuang


Un jour, en chemin pour la porte nord, on passe à côté d’un temple dont je n’ai vu aucun point en anglais sur Google Maps ni d’informations touristiques. La beauté des murs rouge et or et l’architecture m’attirent. D’ailleurs, une autre touriste me suit ; toutes deux sommes émerveillées par la beauté de l’art de ce temple.

Wat Saen Muang Ma Luang, aussi appelé Wat Hua Khuang, est un temple peu connu des touristes, mélangeant influences Lanna et birmanes, avec de beaux bâtiments rouge et or bien entretenus et un vieux chedi (stupa thaï) en brique.

Les enfants, las de visiter – selon leurs dires – des millions de temples, m’attendent à l’ombre à l’entrée.


Wat Chedi Luang


Wat Chedi Luang, au cœur historique de Chiang Mai, date du XIVe-XVe siècle. Son immense chedi Lanna (construit pour abriter les cendres d’un roi) était autrefois le plus haut de la ville ; il abrita même le Bouddha d’Émeraude pendant près d’un siècle. Partiellement ruiné par un séisme au XVIe siècle, il reste impressionnant.

Je m’en vais seule le visiter; la WiFi de l’hôtel est pour les enfants définitivement plus attractive que l’énième (ou le millionième selon eux) temple.

Chedi Luang est un très vieux et grand chedi (stupa thaï) en pierres taillées posé sur un socle entouré de grosses sculptures d’éléphants. Il est flanqué aux quatre côtés de gros escaliers en pierre ornés de grosses têtes de nagas qui font la garde. En haut, en face des escaliers, on voit les niches où se trouvaient de grosses sculptures.

Les années, l’érosion et les tremblements de terre ont fait effondrer la plus grosse partie du chedi ; certains escaliers et sculptures ont disparu.

Le temple s’est agrandi autour de ce chedi ; on y découvre plusieurs magnifiques bâtiments et un chedi doré.


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