Samoeng Loop

Ici aussi, c’est un post sur les réseaux sociaux de la région qui m’a fait découvrir la Samoeng Loop : une boucle routière populaire d’environ 100 km partant et revenant à Chiang Mai, passant par une route sinueuse à travers montagnes, forêts et vallées, avec de nombreux arrêts touristiques (cascades, grottes, temples, ziplines…).

J’ai également booké ce tour à l’avance avec Kate (Whatsapp +66 932 624 256), que nous nous réjouissons de retrouver. Il y a beaucoup de visites possibles aux alentours ; nous décidons de sauter certaines comme les sanctuaires d’éléphants et le Tiger Kingdom (tous deux souvent controversés), ou le Queen Sirikit Botanic Garden.

Wat Umong


Wat Umong est un temple forestier du XIVe siècle, unique pour ses tunnels creusés sous un mont, ses peintures anciennes et son ambiance paisible en pleine nature.

Le temple avec ses tunnels souterrains est assez spécial ; surtout qu’une fois sur le mont, on voit bien que par endroits, le sol est couvert de dalles. Les bouts de statues, comme une tête perdue dans la forêt, c’est quand même spécial.

Au moment de notre départ, nous croisons un moine bouddhiste qui balaie les alentours.

Wat Intarawat


Wat Intarawat (ou Wat Ton Kwen) est un petit temple en bois du XIXe siècle, rare exemple préservé d’architecture Lanna classique, avec de magnifiques sculptures et un viharn élégant.

Kate, sachant que j’aime bien visiter les temples, nous fait faire une petite pause à ce temple, juste au bord de la route. Il n’est pas bien grand ; nous passons par une jolie porte couverte rouge et dorée très décorée pour accéder au site. Nous découvrons plein de statues colorées.

Mae Sap Cave


Mae Sap Cave (ou Tham Mae Sap) est un ensemble de grottes calcaires impressionnantes, surnommée « Rainbow Cave » à cause de ses stalactites/stalagmites colorées, un joyau naturel peu touristique.

Nous arrivons encore assez tôt le matin. Ils nous informent que le courant des lampes intérieures ne fonctionne pas ; du coup, ils nous remettent casques et torches frontales.

Il y a plusieurs grottes à visiter ; nous commençons par celle en hauteur, gardée par une statue de moine bouddhiste noir portant un civara doré (robe monastique). Elle est dans la grande ouverture du début de la grotte, dont le plafond est flanqué d’un grand trou qui donne un bel effet lumineux. Dans la grotte, on découvre un Bouddha d’un style différent de ceux qu’on voit habituellement, puis au fond des échelles qui mènent à une sortie à l’arrière, en hauteur dans la forêt.

Les autres grottes sont en dessous. On y voit des stalactites, stalagmites, chauves-souris et même des peintures murales.



Pong Yang Jungle Coaster


Ça, c’est la grosse attraction touristique, aux prix touristiques. Les enfants choisissent chacun une activité, car le but n’est pas d’y passer la journée.

Cyliane opte pour la courte version du zipline (où l’on est attaché à plat ventre, pendu sous un câble, pour « voler » comme Superman), mais on nous informe qu’il est fermé à cause du vent. Plus tard, nous sommes surpris de voir que la même version du grand parcours est fonctionnelle.

Bref, tous deux prennent un ticket pour la descente en jungle coaster (un genre de bob sur rails qui descend à travers la jungle).


Mae Sa Waterfalls


Il est temps de se reconnecter avec la nature en se promenant le long de la rivière Mae Sa pour visiter ses dix cascades réparties sur environ 1 500 m de longueur.

On se rend bien compte que parfois les eaux montent de plusieurs mètres : des amas de troncs, branches et même plastiques sont empilés à des endroits en hauteur de la rivière.

On y voit de drôles de petits insectes à filaments blancs ; au début on pensait que c’était des végétaux, puis voilà que ça se déplace. Il s’agit de nymphes de cicadelles, elles ne piquent pas, elles sucent juste la sève des plantes.


Wat Pa Dara Phirom


On s’arrête à l’un des temples préférés de Kate : le Wat Pa Dara Phirom Phra Aram Luang qui est un grand temple royal du XXe siècle, mélangeant styles Lanna et moderne. 


Le site est grand ; il y a plusieurs bâtiments, plein de statues et de nagas (serpents longeant les escaliers puis se dressant à l’entrée comme des gardes) impressionnants. Certains escaliers sont ornés d’un genre de lézard. Il y a de vieux bâtiments en bois, l’un avec un toit en bois rappelant un stupa. Un grand chedi (stupa thaï) à la pointe dorée est flanqué de quatre petites maisons de chaque côté en guise d’entrée. Il y a même un bâtiment réservé aux hommes.

Wat Jet Yot


Wat Chet Yot est un temple historique du XVe siècle, célèbre pour son chedi (stupa thaï) aux sept spires (pointes) et pour avoir accueilli le 8e concile bouddhiste mondial en 1477. Ce chedi a été inspiré du temple à Bodh Gaya en Inde (où Bouddha a atteint l’illumination)

À l’entrée, il y a de très gros arbres avec plein de troncs soutenus par des tuteurs ; certains portent les noms de leur sponsor. On nous apprend que les gens achètent des tuteurs en offrande : soutenir l’arbre symbolise le soutien aux enseignements bouddhistes et à la communauté.

Le temple et ses chedis sont en pierres taillées ; le temps a érodé certains chedis et les statues qui ornent le temple. Il est entouré d’échafaudages car en rénovation.


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