Kumai, ses hirondelles & mosquées

Nous sommes ancrés dans une rivière, d’un côté nous avons la ville de Kumai et de l’autre la jungle de Bornéo. Ce qui frappe dès notre arrivée c’est le cri des hirondelles qui nous parviennent de la ville et les hauts bâtiments en béton. Du côté de la jungle, on a beau regarder aux jumelles, nous ne voyons ni crocodile, ni Orang-Outan ou autre singe.

 

Les hirondelles


Une balade en ville et une petite lecture de notre guide de croisière nous apprend l’histoire des hirondelles. La spécialité culinaire locale est la soupe au nid d’hirondelles ! Nous n’avons pas eu l’occasion de goûter et franchement, nous n’avons pas cherché non plus à en avoir.

Il y a beaucoup de hauts bâtiments sur lesquels ils ont des haut-parleurs qui passent en boucle des chants d’hirondelles pour les attirer à nicher à l’intérieur. De loin, ces bâtiments sont laids, nous pensions qu’il s’agissait de silos en béton, mais de près c’est assez intéressant car beaucoup ont une devanture de maison avec des fenêtres et même des balcons. Un peu partout il y a des ouvertures afin que les hirondelles puissent y entrer et sortir.


 

Les mosquées


Comme partout en Indonésie, nous avons droit aux nombreux appels et chants des mosquées. Comme souvent c’est la cacophonie au bateau car nous en entendons plusieurs et comme chacune met le volume plus fort que l’autre, on les entend bien. Mais ici leur nombre est bien supérieur à que ce qu’on a eu jusqu’à présent. On en entend au moins 5 voire plus.

A terre je fais la recherche sur Google maps pour trouver les mosquées près de moi et je vous joins la carte dans le collage photo. Quand on se promène dans la rue on remarque également que certaines sont espacées de moins de 200m.



La ville et son marché


Comme partout où nous arrivons, l’un des premiers endroits où nous nous rendons c’est au marché. Il nous faut des légumes et fruits frais. Avec cette chaleur, nous ne pouvons jamais en acheter beaucoup car nous n’avons pas beaucoup de place au frais.

Le marché est couvert, ses ruelles sont assez sales et des chats et poules s’y promènent. Nous achetons nos produits dans des stands en bordure du marché. Les vendeuses sont adorables et nous appellent souvent pour faire des selfies. Le stand de la dame qui vend du poulet pue énormément, Timeo y va contre sa volonté pour faire une photo, tant c’est nauséabond ! Il est clair que nous ne lui achetons pas de viande.

Nous avons la joie de trouver l’un de nos fruits préférés, les mangoustans, qu’on appelle aussi la reine des fruits tropicaux (photo en bas à droite). Timeo est tout contant d’acheter des salaks, qu’on appelle aussi le fruit du serpent car sa peau ressemble à la peau d’un serpent et des fruits du dragon, fruit provenant d’un cactus.

Nous passons vers des dames qui confectionnent des toitures avec des feuilles de Pandanus. L’une d’elle en nous voyant, nous confectionne un éventail.