Expats Suisses et conduite à Bali

Kubu Indah Resort


Gaby, l’amie de Monika & Erich qui a amené nos cartes de crédit à Bali, est propriétaire d’un Resort au nord-est de l’île. Nous aimerions nous y rendre pour la rencontrer et la remercier. Monika & Erich nous accompagnent.

Après plus d’une heure et demie de route pour seulement 70 km, (la circulation à Bali c’est quelque chose), nous voici au Kubu Indah Resort qui ne se trouve pas très loin d’Amed où nous avions passé quelques jours.

Gaby est assez occupée mais prend le temps de dîner avec nous. Les enfants profitent de la piscine du Resort. L’endroit est très joli et bien placé car les plongées à faire sur l’île sont dans la région.

 

Rencontre semestrielle de suisses

Tous les samedis, une équipe d’expats suisses se retrouvent pour souper ensemble. Nous sommes les bienvenus et sommes accueillis à bras ouvert. Nous passons une chouette soirée parmi eux tout en mangeant un très bon repas.

L’un d’eux, aussi prénommé Erich, viendra nous rendre visite sur Olena à Lovina, puis à nouveau avec son épouse lorsque nous serons ancrés à l’ouest de l’île.

La semaine suivante, alors que nous sommes mouillés 60 km plus à l’ouest, nous louons la voiture de notre copain Ivan pour rouler 1h30 par chemin pour nous joindre à nouveau à eux. Cette-fois nous sommes un peu plus nombreux et un couple d’allemands sont aussi de la partie. Alors que les suisses rentrent gentiment les uns après les autres, nous nous retrouvons avec ce couple d’expat allemand et finissons la soirée aux chandelles !

Il y a une grosse coupure de courant dans tout le quartier. Alors que le noir a surgi, les gens ont simplement sorti leurs téléphones pour mettre en marche la torche et tout le monde a continué son repas comme si de rien n’était. Puis les employés sont arrivés avec des bougies qu’ils ont mis sur toutes les tables. Nous n’avons pas vu de clients quitter les lieux à cause des circonstances, apparemment ce n’est rien d’inhabituel.


 

La conduite à Bali

La manière de conduire des indonésiens, c’est un art ! Mais à Bali, c’est encore pire dû au grand nombre de véhicules sur la route.

Le gouvernement de Bali impose aux conducteurs étrangers d’avoir un permis international, pour éviter les accidents. Franchement, je ne vois pas le rapport car le permis international c’est juste un papier qu’on commande et paie online, qui n’est rien d’autre qu’une traduction en anglais de notre permis de conduire (qui en Suisse est déjà traduit en anglais). Et leur manière de conduire n’est pas vraiment la même que ce que nous apprenons.

Beaucoup de touristes préfèrent louer une voiture avec chauffeur pour s’éviter de se prendre la tête. Je vois encore un américain perplexe de nous voir conduire une voiture à Bali. Franchement, je suis heureuse que Stéphane conduit, car je n’ai pas du tout envie de conduire ni en Indonésie, ni à Bali. Mais nous sommes de loin pas les seuls à le faire. Il faut être très attentifs et s’adapter à eux.

Les scooters et motos sont en grand nombre sur la route. Il n’est pas rare de se faire dépasser par eux des deux côtés en même temps. Il faut être vigilants quand on veut bifurquer.

Les voitures dépassent les scooters sans se soucier des voitures qui viennent en face, ils mettent leur clignoteur pour pousser ceux d’en face au bord. Il nous a fallu un moment pour comprendre que quand on croise un véhicule qui a le clignoteur contre nous, ça veut dire « pousse-toi au bord, j’ai besoin de place ».

Parfois il est difficile de dépasser les scooters car ils transportent tout et n’importe quoi et peuvent devenir aussi larges ou hauts qu’une voiture. Un scooter avec 4-5 personnes dessus, 2 adultes et 2-3 enfants, c’est une chose courante. Les locaux font avec les moyens du bord, le scooter étant le moyen de locomotion de toute la famille.

Comme les routes ne sont pas toujours très bonnes et avec la densité du trafic, il faut compter une moyenne de 30-40km/h pour une virée dans l’île.