La jungle et les plantages de palmiers à huile

Lors de notre croisière dans la jungle nous avons entendu des tronçonneuses. C’est une fois de retour sur OLENA que j’ai réalisé à quoi elles servent.

En visionnant la carte Google Maps de la rivière où nous avons fait le safari, on le voit bien. La partie sud c’est la jungle, le parc national, la partie au nord il y a une mince rangée de jungle qui est vite remplacée par des palmiers plantés très régulièrement. En se promenant un peu sur la carte on découvre que c’est pareil juste à côté de notre mouillage. Une petite rangée cache la vue de ces plantages qui ont détruit une énorme partie de l’habitat de nombreux singes et autres animaux.

Ligne bordeaux : notre croisière Orang-Outan,
les champs coupés en rectangles sont les plantages de palmiers à huile.

Nous avons croisé plein de barges transportant des camions pleins de fruits du palmier à huile. En ville nous avons vu des gens charger des camions depuis une barge.


Tout ça pour une huile qui n’a aucune valeur nutritive ! Notre corps n’en tire rien. Si le monde n’était pas dirigé par le fric, l’industrie alimentaire nous ferait manger bien plus sainement tout en respectant notre environnement.

Mais il y a quand même quelque chose qui nous a marqué en Indonésie, et je pense que c’est dû grâce à l’huile de palme. Quand on voit toute la friture que les indonésiens mangent, une grande partie de leurs mets sont frits, ce qui nous est confirmé par les énormes rayons d’huile de friture dans les supermarchés, ils devraient tous être en surpoids ! Pourtant, la plupart des indonésiens sont maigres ! Serait-ce dû au fait que notre corps ne tire rien de l’huile de palme ?