Yass est une petite ville d’un peu plus de 6'000 habitants à 60km au nord de la capitale.
Cherchant un camp pour y passer la nuit nous tombons sur 2 pépites ! Le Yass Soldier club propose son parking gratuitement, mais il a l’air un peu serré. La commune propose son parc au bord de la rivière, nous choisissons cet endroit.
La ville est sympathique, nous ne savons pas dire quoi mais elle a un petit quelque chose qui nous plait beaucoup, on s’y sent bien. Nous nous arrêtons pour une nuit, nous finissons par y rester une nuit de plus.
Par contre il commence à faire froid la nuit, à présent nous avons besoin de nos sacs de couchage ! Quand on pense qu’il y a 5-6 nuits, 680km plus au nord, nous avions 37° au sol de notre caravane à 23h le soir !
Camp en bord de rivière
Nous nous rendons au parc et sommes surpris de voir l’étendue de ce parc. L’endroit est juste magnifique, le parc descend « en étages » jusqu’au bord de la rivière, il y a beaucoup de place, on a le choix entre place à l’ombre, au soleil ou même au bord de l’eau.
Il y a déjà bien une vingtaine de campers et caravanes, mais le parc est si grand qu’on en voit à peine 4-5 une fois installés.
Un stade de sport se trouve en bordure de ce parc, les sanitaires sont fermés mais nous avons accès au robinet d’eau.
Nous sommes toujours étonnés de voir les parcs mis à disposition gratuitement par les communes pour les voyageurs. Merci à elles !
Le Yass Soldier Club
En cherchant un camp nous sommes tombés sur ce club, dont les commentaires des voyageurs vantaient la cuisine et le prix de leur restaurant. Une fois parqués nous nous y rendons pour notre repas tardif du dimanche midi.
A nouveau la grandeur du club nous étonne. Il y a 2 personnes à la réception qui nous accueille et nous fait devenir membre temporaire afin de pouvoir nous rendre au restaurant. C’est gratuit mais obligatoire car ils veulent savoir qui entre dans le club, nous devons leur montrer les cartes d’identité des adultes.
Les tables du restaurant sont vides car nous arrivons après l’heure de pointe. En plus de la grande liste de menus, un grand tableau propose les assiettes du moment. Une vitrine de pâtisserie à se faire lécher les babines se trouve vers le comptoir. Nous décidons de nous en offrir une après le repas.
Nous commandons 5 assiettes différentes, le prix n’est pas très cher donc on ne s’attend à rien de spécial non plus. Lorsque qu’on reçoit les assiettes, grosse surprise, les quantités sont énormes ! Nous peinons à les finir et faisons une croix temporaire sur les pâtisseries.
Nous retournons au club quelques heures plus tard pour prendre le dessert, ce sera notre repas du soir car nous sommes tous encore pleins !
Nous retournons manger au club à plusieurs reprises, c’est un endroit très agréable et les repas sont excellents et peu onéreux. On y croise beaucoup de gens.
Ayant été secrétaire d’un club pendant 10 ans, je demande à la réception comment un simple club peut avoir les financements pour un si grand bâtiment et avoir des employés fixes. La réponse est simple : les machines à sous ! Partout en Australie on voit des clubs et pubs avec des machines à sous annoncés par des panneaux « VIP lounge ». Les australiens sont de gros joueurs et les machines ramènent beaucoup d’argent à ceux qui les hébergent.
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