Canowindra, Cowra et panne

Canowindra

Canowindra est une petite ville dont la rue historique « Gaskill Street » est l’un des points touristiques. La rue n’est pas bien longue et les bâtiments sont de style victorien colonial.

 

Age of Fishes Museum


De l’autre côté de la ville se trouve le « Age of Fishes Museum » un musée sur les fossiles de poissons découverts non loin de la ville. Nous y faisons un tour, c’est assez sympa et intéressant. L’exhibition continue dans leur jardin où des pierres peintes ont été cachés, nous en avons trouvé plusieurs et les avons caché à nouveau dans le jardin.


 

Cowra


Cowra est une ville un peu plus grande et se trouve 30km plus au sud. Là aussi il y a des point d’intérêts pour touristes.

 

Cowra Prisoner of War (POW) Campsite

Nous visitons le camp des prisonniers de guerre de Cowra. Construit en 1941-42 et en fonction de 191-47, c’était l’un des 28 camps de prisonniers majeurs en Australie.

En décembre 1942, plus de 2 000 prisonniers et internés, principalement italiens (capturés en Egypte), étaient hébergés dans le camp. Entre janvier 1943 et août 1944, plus d'un millier de prisonniers de guerre et d'internés japonais sont arrivés.  À la fin du mois de juin 1944, le camp était déjà surpeuplé au-delà de sa capacité d'accueil.

Une nuit de 1944, les prisonniers japonais ont organisé une évasion, au cours de laquelle 18 bâtiments ont été réduits en cendres. Cet événement revêt une importance historique et militaire, car il s'agit du seul engagement terrestre sur le continent australien à cette époque et de la plus grande évasion de prison de l'histoire. Environ 378 prisonniers japonais se sont évadés, 234 Japonais et 5 Australiens sont morts, 108 Japonais et 4 Australiens ont été blessés et 331 se sont évadés pendant des périodes allant jusqu'à neuf jours.

Aujourd’hui il ne reste plus grand-chose à voir, une tour de garde a été montée, on y trouve quelques panneaux d’information et on distingue vaguement les bordures des 4 différents camps, car les prisonniers étaient séparés, les italiens et les japonais étant dans des camps différents.

 

Wold Peace Bell

Dans la ville nous trouvons une grande cloche sous un toit en bois, c’est la cloche de la paix mondiale.

Elle a été fabriquée à partir de pièces de monnaie fondues données par 106 pays membres des Nations unies.

Après avoir lu les panneaux et écouté la présentation audio, nous l’avons fait sonner avec plein d’espoir de paix dans le monde.

 

Hologramme au centre d’information touristique

Nous nous rendons au centre d’information pour voir la présentation de Claire, un hologramme qui raconte l’histoire de l’évasion du camp des prisonniers.

La dame qui tient le centre d’information nous conte aussi l’histoire d’un prisonnier italien qui avait une petite amie au village. Il parait que chaque jour après avoir fini son travail dans les champs, il se dévêtait, traversait la rivière à la nage pour aller retrouver son amoureuse. Il faisait toujours en sorte de revenir à l’heure afin que les gardes, au courant de ses aventures, n’aient aucun problème.

 

Peintures aborigènes du pont de Cowra

Les pylônes du pont de la route enjambant la rivière ont été peints par des artistes aborigènes. Drôle d’endroit pour découvrir des œuvres d’art, mais pourquoi pas.

 

Panne d’essence

Nos amis nous ont averti, le dernier quart du réservoir ne peut pas être utilisé. Toutes les pièces sont à bord mais ils n’ont pas eu le temps de faire le travail qui n’est pas si simple que ça (il faudrait sortir tout le réservoir).  La distance à parcourir jusqu’à la prochaine station n’est pas trop longue, ça doit le faire, nous sommes bien en-dessus de la ligne marquée par le copain.

Tout à coup l’électronique se met à clignoter, puis on entend comme une petite alarme, c’est bizarre. On s’arrête en bord de route dès qu’on voit une petite place.

La voiture ne démarre plus et l’électronique fait des choses bizarres, on opte pour la panne sèche. Stéphane fait du stop pour se rendre à la station 10km plus loin. Un couple d’un certain âge avec un ami le prennent et en attendant que Stéphane achète un jerricane et le remplisse ils ont profité de faire le plein. Ensuite ils ont insisté pour le ramener, ne voulant pas le laisser faire du stop. Quels gens adorables, merci à eux !

Arrêtés en bord de route avec le capot ouvert, ce n’est pas allé long qu’une autre Jeep s’arrête pour voir s’il peut nous aider. Stéphane étant déjà en route, je n’ai pu que le remercier de sa gentillesse et fermer le capot.

Suite : Yass, une ville pleine de charme