Panne et attaque de cigales


En Australie il y a beaucoup d’art des rues, les silos et les châteaux d’eau sont souvent peint par des artistes, ainsi que certaines façades de maisons. On voit aussi beaucoup de sculptures. Ça nous fait de petits arrêts bien sympathiques, ça coupe un peu le voyage.


Les australiens ont aussi l’air de bien aimer les grosses choses, avant notre arrivée à Gympie on a vu un grand Kangourou, là c’est une grosse orange et nous allons encore en voir des « big things ».


Nous nous arrêtons dans un village, car nous lisons qu’une draperie possède un distributeur de monnaie « flying fox » (renard volant) et ça titille notre curiosité. Devant le magasin se trouve la même inscription, nous entrons. Malheureusement les vendeuses n’étaient pas très envieuses de nous montrer l’engin, qui serait la fierté du patron. C’est un récipient pendu à des rails, dans lequel la personne à la caisse mettait la monnaie et l’envoyait au vendeur pour qu’il puisse rendre au client.

 

Panne suite à des prises fondues !

Et voilà que ça sent le plastique brûlé ! On s’arrête de suite pour voir, verdict : les prises électriques entre la caravane et la voiture ont fondu !

Ça n’étonne même pas Stéphane, un câble si fin pour tirer tant d’ampères du frigo (25 A/h) sur une telle longueur ce n’est juste pas possible. C’est du montage à l’australienne ! Par chance nous sommes en plein centre-ville d’un petit bled.

 

Alors que nous faisons le tour des arts muraux, Stéphane passe d’un magasin à l’autre et finit par trouver l’une des 2 prises, des câbles, des connecteurs et quelqu’un avec une pince pour faire de nouveaux câbles de branchements pour brancher le frigo directement sur les batteries de la caravane. Malgré le panneau solaire, les batteries de la caravane ne suffisent pas pour laisser tourner le frigo toute la journée, il consomme trop. De plus l’électronique de la gestion des batteries de la caravane ne voit pas les ampères pris par le frigo. Tant pis, on fera avec.

C’est dans la ville suivante qu’on trouvera la seconde prise. Cette-fois c’est bon, on espère ne plus tomber en panne.

 

Attaques de cigales


Avec tous ces arrêts pour notre panne de prises, nous n’avons pas fait beaucoup de route et nous nous arrêtons dans un camp dans un tout petit hameau. Il y a déjà 2-3 caravanes qui y sont installées et pour un camp à donation (chacun met un petit billet dans une caisse) nous sommes surpris par la propreté des sanitaires. Il y a 2 salles de bains, une affiche annonce que nous sommes priés de nettoyer après notre passage car personne n’est là pour faire le ménage, et c’est propre ! Quand on pense que les WC des centres commerciaux des grandes villes sont généralement dégueulasses, alors que du personnel vient plusieurs fois par jour nettoyer, nous sommes vraiment positivement surpris.

A peine le soleil couché que les cigales se mettent à chanter à tue-tête tout autour de nous. Elles se sont toutes mises à chanter en même temps, comme si quelqu’un a pressé le bouton marche.

De plus en plus de crapauds sautent autour de notre campement ce qui attire les enfants. Nous voyons un crapaud s’intéressant à une cigale immobile couchée sur le dos. Nous donnons un petit coup à la cigale afin de la retourner et voilà qu’elle se met à voler dans toutes les directions en fonçant sur nous et dans la caravane tout en émettant un sifflement horrible. Morts de rire, Timeo a retourné plusieurs cigales, qui partent elles aussi dans toutes les directions.

Cyliane qui n’aime pas trop ces petites bêtes les attire comme un aimant. Elles vont se heurter à elle voire même se prendre dans ses cheveux. Pliés en deux, morts de rire et les larmes aux yeux, personne n’a bougé pour aller aider Cyliane qui était assez en rage. Cette soirée, nous ne sommes pas prêts de l’oublier.

Même sur la route, l’école appelle !

 

Suite : La richesse des mines