La ville qui a sauvé le Queensland
Les colonies du Queensland ont connu une grosse dépression en 1867, la banque du Queensland a fait faillite et le Pound se vendait pour 10x moins. Il y avait beaucoup de chômeurs aux alentours de Brisbane et beaucoup d’entre-eux voulaient se venger des autorités s’ils ne leur trouvaient pas du travail ou de quoi les nourrir. Ils les ont même menacés de démolir la maison du gouvernement.
Puis voilà qu’il y a une rumeur que de l’or a été découvert non loin de Brisbane.
La rumeur était correcte puisque James Nash a découvert pas mal d’or dans cette région d’élevage de moutons. En 6 jours il a trouvé un peu plus de 2kg (75 onces), et c’est son voyage à Brisbane pour vendre son or qui a fait partir la rumeur. A son retour, la ruée vers l’or à « Nashville » avait commencé.
On y trouvait de l’or à faible profondeur dans presque tous les trous d’eau. Moins d’un an plus tard ils ont compté 30'000 hommes qui y minaient et 60'000 étaient en route pour y venir. La zone ne pouvant accueillir tant de monde, ils ont dû envoyer des messages un peu partout pour stopper la ruée.
Visite du musée
Nous visitons le musée historique et des mines d’or. C’est l’immersion dans les vieux bâtiments du temps de la ruée vers l’or. L’histoire « blanche » de l’Australie est à peine un peu plus vieille que 200 ans, nous trouvons bon nombre de musées ruraux bien sympathiques.
Nous voyons une machine à vapeur en train de fonctionner, ils la font tourner quelques heures par mois et par chance nous y sommes au bon moment.
Timeo se rend assez rapidement aux bassins pour chercher de l’or où nous le retrouvons. Munis de nos assiettes, nous passons le sable à chercher des petites brindilles d’or. D’abord il nous a fallu voir à quoi ça ressemble, car si on s’attend à trouver des petites pépites, on rentre bredouille. C’est vraiment tout petit, parfois plus petit qu’un grain de sable mais nous en avons trouvé !
Il y a un terrain de « fossicking » pas loin (je ne connais pas le terme en français, c’est de fouiller le sol pour chercher des pierres/minerais à l’aide de pelle, sceaux…), j’hésite à acheter une licence qu’il nous faudra pour les saphirs, mais n’étant pas certaine que ça couvre les deux (oui, peu importe ce qu’on cherche) et n’ayant pas le matériel, je ne la commande pas et nous n’allons pas fouiller. Ça aurait été sympa de chercher de l’or, tout en sachant qu’il soit peu probable de trouver une pépite qui vaut plus que quelques dollars.
En panne
A la sortie du musée Stéphane se rend compte qu’on a oublié de débrancher la prise reliant la caravane à la voiture. Lors de nos déplacements, le frigo qu’on branche au gaz lorsque nous sommes à l’arrêt est branché sur le 12V, qui tire de la voiture et non des batteries de la caravane. Depuis le début Stéphane trouve ça bizarre car le frigo a l’air de tirer beaucoup d’ampères (nous finirons par mesurer 25 A/h !).
A notre retour à la voiture, la batterie est à plat. Nous demandons de l’aide à des gens parqués pas loin de nous. Par chance ils habitent tout près et vont chercher des câbles de pontage. Nous roulons quelques km sans la caravane afin de charger un peu la batterie avant de nous rendre au camping d’à côté pour pouvoir aller acheter des câbles de pontage le lendemain.
Cours de bonne manières affiché dans les écoles à l'époque
Musée de Gympie
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