Efate

A notre arrivée, nous affalons les voiles et mettons les moteurs en marche, c’est là qu’on se rend compte qu’une hélice vibre. De la jupe opposée, on voit un qu’un bout de cordage pend à l’hélice. Lors de la navigation de nuit à la voile, on a dû passer sur les restes de bouts de filets de pêche qui se sont accrochés à l’hélice, chose qu’on se rend compte qu’au moment de l’utilisation des moteurs. Nous n’utiliserons qu’un moteur pour faire la manœuvre.

 

Port Vila


Nous voici à la capitale. La ville n’a pas l’air très grande. Nous prenons une bouée à la marina et on s’attèle aux points à régler sur place. Il nous faudra passer à la douane où le douanier nous prendra encore une fois 5000 vatu pour l’autorité portuaire. Nous avons des achats de nourriture à faire et profitons de faire un tour à la grande quincaillerie. Nous sommes aussi passés au chantier visiter notre ami Martin qui était en train de faire l’anti-fouling de VAVA-U.


J’en profite pour faire débloquer mon téléphone acheté à Fiji. Il était censé être débloqué et c’est à l’arrivée en Calédonie que j’ai réalisé qu’il ne l’était pas. A mon mail de demande de code Digicel a répondu qu’ils ne pouvaient rien faire puisque je ne suis plus à Fiji. Digicel Vanuatu n’a pas pu m’aider mais ils m’ont dit où je pourrais aller le faire débloquer et une heure plus tard, mon téléphone était débloqué.


Le Vanuatu est connu pour sa bonne qualité de cacao. Il y a une chocolaterie tenue par un français en ville. C’est un café séparé d’une vitre de la production de chocolat. Alors que j’expliquais quelque chose aux enfants, voilà qu’un homme se met à nous donner plus d’informations. C’était le tenancier de la chocolaterie. Une rencontre bien sympa. Et leur glace à la forêt noire, c’est un délice !

 

Port Havannah


Nous sommes toujours à Efate, et avons été nous protéger des vents d’Ouest dans le port d’Havannah. Ce lieu a été utilisé par les américains pendant la guerre, il parait qu’on y trouve encore des centaines voire des milliers de bouteilles de coca au fond de la baie.


Il y a une épave de gros voilier de luxe sur une plage, le Blue Gold. Pendant un cyclone, un gros bateau australien à la dérive lui a arraché l’une des ancres et le voilier s’est échoué. Ça fait des années qu’il est échoué et nous sommes surpris de voir qu’il est encore rempli de matériel. Les villageois faisant le guet pour que rien ne disparaisse.

Un local vient nous visiter pour nous proposer des légumes. Nous nous rendons au village lui acheter quelques tomates et concombres et rencontrons ainsi quelques villageois bien timides.