Anecdotes du Vanuatu

Le Vanuatu est un jeune pays, dont l’indépendance date du 30 juillet 1980.


 

Colonisation conjointe

De 1904 à 1980, ce pays, appelé à l’époque Nouvelles-Hébrides, était colonisé par la France et le Royaume uni conjointement ! Les français et les anglais n’étaient pas toujours sur la même longueur d’ondes et ça créait pas mal de problèmes pour les locaux.

Par exemple sur la route, les français roulent à droite, les anglais à gauche. Imaginez le bordel alors qu’ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord de quel côté ils devaient rouler. On nous a conté qu’en cas d’accident ou de problème, les gens étaient sermonnés ou jugés selon les lois du pays du gendarme qui les a arrêtés.

 

De quel côté rouler ?

A un moment ils ont décidé que la nationalité du prochain bateau accostant déterminerait de quel côté ils rouleraient. Les bateaux n’ayant à l’époque aucun moyen de communication, c’était une manière neutre de faire ce choix.

C’est un bateau français qui a est arrivé en premier. Depuis là, on roule à droite au Vanuatu.

 

Propriétaires chinois

Comme partout dans le Pacifique, nous remarquons que les chinois achètent toute propriété qui se vend. Cette nation qui est très commerçante fait grimper les prix si hauts que ça devient plus payable pour les locaux.

La première chose que j’avais remarqué c’était à Port Vila, la capitale, un panneau d’offre de massage pour le prix de 2500 vatus (environ 25 CHF). Pour un vanuatais ça représente le salaire d’une journée entière de travail ! Une connaissance en avait parlé à l’une des masseuses, elle masse environ 10 clients par jours, son salaire journalier est le prix d’un massage. Faites le calcul !

Non loin de Port Vila se trouvent les chutes de Mele. On est allés ancrer là-bas car j’avais envie de les visiter. Nous apprenons que l’entrée aux chutes est à 2000 vatus par personne, certains locaux nous disent que c’est le même prix pour eux. Ils nous expliquent que les prix ont augmenté pareillement après que des chinois ont acheté l’endroit.

Par principe, on n’y est pas allé. Nous n’avons pas envie de soutenir des sociétés qui par leurs prix privent les locaux. Une connaissance y est allée après notre départ du pays et il aurait vu un autre prix pour les locaux. Espérons que c’est le cas.