Etant venus au pays avec une dépression, nous avons la météo qui va avec, c’est-à-dire de la pluie. Il a beaucoup plu et il continue de pleuvoir un peu tous les jours. Malheureusement ce n’est pas la météo pour aller visiter le volcan. Avec cette humidité, le cratère de lave est couvert de vapeur, qui crée un gros nuage blanc. Par moments d’éclaircie il nous arrive de voir les nuages gris d’une explosion du volcan depuis notre bateau.
Les américains, pressés par le temps, y sont allés et n’ont rien vu. La fille y est retournée une seconde fois et a dû payer à nouveau. En plus des frais de transport, l’entrée du parc est de 8000 vatu (~67 CHF) par personne, une fortune comparée au coût de la vie au Vanuatu ! Mieux vaut attendre un peu.
Après 6 jours à Port Resolution nous avons dû nous décider. Nous n’avons malheureusement pas beaucoup de temps pour visiter les Vanuatu, il nous faut songer à continuer le voyage. Nous tentons notre chance et nous nous rendons au volcan avec un équipage franco-belge.
Les 4 adultes et le chauffeur sont dans le pick-up, les enfants (dont le prix du transport es le même que pour les adultes) sont assis dans la benne. La piste est vraiment mauvaise, le 4x4 suit gentiment le chemin jusqu’à l’entrée du parc où nous payons les entrées, puis nous continuons notre chemin jusqu’au parking à une centaine de mètres du sommet.
Nous montons les escaliers qui amènent au bord du cratère. Nous ne voyons pas l’intérieur duquel sort un gros nuage de condensation blanc. Régulièrement on entend un gros grondement sourd, il dure un moment puis ça explose. Ensuite on voit un gros nuage gris qui sort du nuage de condensation.
Nous rejoignons une autre équipe de touristes et un guide sur un pic. La nuit va bientôt tomber, peut-être qu’on pourra voir quelques feux d’artifices. Malheureusement avec la pluie qui s’est mis à tomber en trombes nous n’allons plus rien voir de plus, ne sommes plus restés longtemps au sommet.
Le volcan Yasur est le volcan actif le plus accessible au monde. Il y a environ 500 explosions par jour.
Le retour de nuit en 4x4 était assez spécial. Nous avons touché le carter à plusieurs reprises tant la piste était mauvaise, il y avait de la buée plein les vitres, les enfants étaient dans la benne, assis dessus et dessous de gros coussins trempés, protégés par toutes les vestes de pluie des adultes. Nous sommes arrivés à bon port, heureux de l’aventure tout en étant un peu déçus de n’avoir pas vu les feux.
