Les épaves de Moreton

 

Nous redescendons la rivière de Brisbane avec une marée sortante pour passer la nuit au pied du grand pont de l’Autoroute. Le lendemain matin nous faisons route pour retourner à l’île de Moreton.

 

Tangalooma

Tangalooma (mot aborigène signifiant « là où les poissons se rassemblent ») était une station baleinière à l’époque de la chasse aux baleines à bosses. Pendant la seconde guerre mondiale c’était une base navale et aujourd’hui c’est une station balnéaire au pied de dunes de sable blanc connue pour ses nombreuses épaves sur lesquelles on peut faire du snorkeling.

 

Les épaves


15 navires ont été délibérément sabordés entre 1960 et 1980. Aujourd’hui ce récif artificiel abrite un grand nombre de poissons.

L’endroit est très touristique, on y croise beaucoup même des touristes locaux ! Nous ancrons à une certaine distance des épaves, car des bateaux sont ancrés un peu partout. C’est avec notre annexe que nous allons visiter les épaves.


Plusieurs annexes et kayaks sont ancrés tout du long des épaves, nous trouvons un petit spot et jetons notre petite ancre pour nous mettre à l’eau. Nous nageons entre les nombreux touristes et profitons de la vue des tortues marines et des nombreux poissons.

Nous avons la visite de Craig, un copain voileux connu à Fiji. Lui et son épouse y avaient vendu leur monocoque, quitté Fiji en convoyant un catamaran jusqu’en Nouvelle-Zélande, volé jusqu’aux USA pour y acheter leur nouveau catamaran. Après plusieurs mois à visiter l’Amérique Centrale et du Sud, les voilà déjà en Australie avec leur catamaran.


 

Sand Hills

Le vent a tourné, nous sommes exposés aux vagues et ça va s’empirer. Nous devons malheureusement changer de mouillage.

Nous choisissons Sand Hills, une baie un peu mieux abritée des vents actuels au pied de grandes dunes de sable. Selon le guide des gens y ont laissé des luges pour qu’on puisse luger en bas des dunes.

La navigation pour s’y rendre est contre le vent et les vagues. Naviguant au près, il nous faut tirer des bords, c’est-à-dire faire des zig-zags au plus près du vent. Nous nous trouvons entre l’île et les récifs, où passe « l’autoroute » à cargos. Et bien sûr, il y en a plusieurs qui passent au moment où nous faisons nos zig-zags. Nous devons calculer nos traversées de ces routes pour passer entre les cargos en toute sécurité.

Nous trouvons une place entre les bateaux déjà mouillés et laissons tomber notre ancre peu avant le coucher du soleil.

Nous avions prévu de passer la matinée dans les dunes. Malheureusement la marée n’est pas en notre faveur, elle est trop basse, il nous est impossible de nous approcher à plus de 600m de la plage. Les enfants essayent de rejoindre la plage à pied alors que je reste vers l’annexe pour la garder dans un minimum d’eau car la marée continue de descendre.  Un orage s’approche, les enfants font demi-tour et nous repartons sur OLENA pour continuer notre route au sud.