Brisbane River

 


Nous avons un vent favorable pour faire de la voile jusqu’à l’embouchure de la Brisbane River. Nous longeons la « route » où passent de nombreux cargos. De gros cargos sont amarrés juste à l’entrée, l’un d’entre-eux est en train de manœuvrer, de gros bateaux pilotes le font tourner pour ensuite le pousser à quai.

Nous remontons le fleuve pendant 24km pour aller ancrer en bordure du centre-ville. Nous passons sous le gros pont de l’autoroute, haut de 60m. Plus on s’approche de la ville, plus il y a de maisons. Nous apprécions la vue bien différente de ce que l’on a l’habitude depuis que nous naviguons avec OLENA. Il y a des vieux hangars du temps où les docks étaient près de la ville. Une passerelle piétonne longue de plusieurs kilomètres longe le bord du fleuve.


La ville de Brisbane est bien organisée pour les visiteurs en bateaux, il y a des pontons publics à plusieurs endroits où nous pouvons nous arrêter pendant 2 heures, le seul hic est que c’est aussi l’unique endroit où nous pouvons débarquer avec notre annexe et 2 heures c’est très court pour visiter. Il y a peu nous pouvions louer des poteaux à la commune pour nous amarrer en plein centre-ville avec tous les accès. Malheureusement ils ont barricadé ces poteaux car ils sont en train de construire un nouveau pont assez bas en aval de ce mouillage.

Nous choisissons de ne pas aller ancrer dans le centre-ville, pensant être plus discrets de laisser notre annexe pendant des heures à ce ponton. Nous choisissons de poser notre ancre vers le quartier de New Farm.


Premier challenge : ancrer sans déranger le trafic naval en bordure d’un fleuve dont le courant change selon les marées et qu’entre-deux les vents nous poussent contre le bord ou le centre. Le fleuve devenant vite profond, plus nous nous éloignons du bord, plus nous devons ajouter de la chaîne. Si nous ancrons trop près du bord nous pourrions taper dans les cailloux à chaque fois que le vent nous pousse au bord. Après quelques moments à tourner et à jauger, nous avons choisi la bonne place et nous y sommes restés pendant 10 jours sans aucun problème.


City Cat & City Hoper, transports pratiques


La ville de Brisbane est étalée le long du fleuve à l’endroit où il fait pas mal de boucles. Il y a beaucoup de ponts qui traversent le fleuve un peu partout, des ponts routiers mais aussi des ponts piétons. Nous avons traversé différents ponts dont le story bridge, pont emblématique qu’on retrouve sur beaucoup de photos de la ville.

Les transports en commun sont bien organisés, en plus des bus normaux qui amènent un peu partout dans la ville et aux alentours il y a 2 bus gratuits qui font le tour du centre-ville et l’un au nord de la ville ainsi que des catamarans payants et gratuits.


Les City Cats parcourent le fleuve d’un bout à l’autre de la ville s’arrêtant à plein d’endroits, il y en a un toutes les 10-15 minutes. Ils naviguent vite, OLENA est parqué à une 50aine de mètres de l’un des arrêts, a peine partis qu’ils font déjà 23 nœuds quand ils nous passent. C’est impressionnant, et ils ne font même pas tant de vagues que ça. Leur prix ne coûte pas plus que le bus et en utilisant leurs cartes de bus, si on prend le cat à la suite d’un bus (ou vice-versa) ça compte comme un voyage et ça ne déduit plus rien de la carte.
Leur station étant juste à côté du ponton où nous laissons l’annexe, c’est notre moyen de transport privilégié.

Les Kitty Cats, appelés City Hoper sont des catamarans gratuits un peu plus lents et qui ne s’arrêtent à d’autres stations que les City Cats, à part celle du centre-ville.

Comme dans presque toutes les villes australiennes, il y a des trottinettes à moteur et même des vélos que l’on peut louer à la minute avec l’application du loueur.