Découverte de l’Indonésie à Tual

Aucun de nous a déjà été dans ce pays, c’est une découverte totale et je dois dire que c’est un nouveau monde !

 

Le quartier du marché


Nous nous promenons dans le quartier du marché. Il y a plein d’échoppes, tout un bazar pend un peu partout, les épices, riz et autres sont dans des gros containers plastique ou des sacs, les légumes et fruits exposés au sol ou sur des stands. Nous découvrons des fruits qu’on n’a jamais vu, comme des espèces d’œufs bruns à écailles comme un serpent.


Il y a plein de scooters partout, c’est leur moyen de locomotion. Ils passent partout, même dans les petites ruelles du marché. Des mini-bus roulent la porte latérale ouverte et nous hèlent pour savoir si on veut monter, ce sont les bus publics, mi-bus mi-taxi, on leur dit où on veut aller et ils nous y déposent.


Les gens sont d’une telle gentillesse, ils nous sourient, nous saluent et souvent ils nous demandent de poser avec eux pour faire des photos. Peu parlent l’anglais, nous nous débrouillons avec les quelques mots appris et le traducteur que j’ai installé afin de l’avoir aussi quand nous sommes hors-réseau. Mais tous savent le mot « photo » ou « selfie » pour nous faire comprendre qu’ils voudraient nous prendre en photo avec eux. Ça leur fait tellement plaisir, c’est incroyable.

Ils aiment utiliser le peu de mots d’anglais qu’ils savent. Peu importe si l’on est homme ou femme, ils disent « mister » pour nous appeler.



Restaurant local

Il y a quelques restaurants locaux autour du port. Stéphane choisi celui qui a plusieurs clients locaux dont des officiels. Ce qui est marrant c’est que nous apprendrons par la suite que nos amis PAZZO avaient choisi le même restaurant.

Nous commandons 5 Nasi Goreng pour commencer par goûter un plat qui nous est connu. Nous réalisons assez rapidement qu’ils cuisinent une fois la commande reçue, ça prend un peu de temps pour être servis mais nous savons que notre plat n’a pas traîné pendant des heures.

Ne voulant pas boire l’eau du robinet nous achetons 3 bouteilles d’eau et ajoutons des brochettes de poulet à la sauce aux cacahuètes. Le plat de riz arrive avec quelques chips de crevettes.

Nous nous régalons, c’est délicieux ! Le tout pour les 5 nous coûte moins de 9 CHF, c’est à se demander si ce n’est pas plus cher de cuisiner à bord.

Nous retournons manger à ce restaurant une seconde fois, les garçons ont testé l’un le poulet grillé l’autre le poulet frit. C’était OK sans plus. Cyliane et moi avons goûté une soupe, un genre de bouillon avec des épices inconnues mais délicieuses avec des nouilles, des nouilles de riz, des boulettes de viande, un œuf (ils ont des œufs à tous les plats apparemment) et des légumes. Elina a repris du Nasi Goreng.

 

Rainbow Village


Nous poussons la balade un peu plus loin pour aller voir le Rainbow Village. C’est un village de toutes les couleurs. Une belle façon de rendre une série de « bâtiments » et huttes de tôle ondulées pas très attractifs en joli village coloré.

Nous longeons la rue principale où il y a beaucoup de trafic. Il y a des trottoirs, mais il y a pas mal de trous, parfois les grillages qui ferment les égouts sous les trottoirs sont manquants. Nous devons bien regarder où nous marchons.

 

Femme enceinte

Je vois un groupe de femmes musulmanes assemblées. L’une d’elle vient me prendre par la main et me tire pour poser ma main sur le ventre bien rond d’une jeune femme. Elle me dit qu’il y a un bébé. Un peu gênée d’avoir ma main sur le ventre d’une inconnue, je me rends vite compte que la future mère est toute heureuse d’avoir ma main sur mon ventre. La première femme, qui est la future grand-mère, va chercher Elina par la main pour également poser sa main sur le ventre.

Nous passons un bon moment à parler ensemble à l’aide des applications de traduction de nos téléphones. Quel bel échange !

 

Mosquée

Nous passons devant la mosquée alors que les haut-parleurs du minaret sont à plein régime pour appeler les musulmans à la prière. Le bâtiment est joli, il y a 2 entrées mais les gens entrent presque tous par la même.


Virée en bus

Nous prenons le bus pour nous rendre au supermarché. Nous avons fait l’erreur de ne pas nous renseigner des prix auprès de Kim. Nous demandons le prix au chauffeur avant de monter, lui et la personne assise devant se regardent mais ne répondent pas.

A l’arrivée nous demandons le prix ils disent cent. Ce n’est pas possible, je n’ai encore jamais vu de billets de 100, le plus petit étant un billet de mille. On essaye de communiquer puis je lui donne mon téléphone pour qu’il m’écrive le prix, 50'000 (3 CHF) et je vois bien qu’ils se comportent bizarrement, ça ne joue pas, on sait qu’ils nous arnaquent mais que faire. Nous payons et Stéphane leur fait savoir que ce qu’ils font n’est pas correct.

J’écris à Kim pour lui demander. Une course c’est 2'500 par personne, si le bus nous attend pour le retour 50'000 c’est OK sinon ils nous ont arnaqués. C’est clair, nous nous sommes fait arnaquer, ils ont d’abord essayé à 100'000 (nous comprendrons par la suite qu’ils ne disent pas les milliers) puis sont descendus de moitié, qui est toujours le double du prix normal.

Le montant est minime pour nous, là n’est pas le problème. Quand ces malhonnêtes ont réussi à arnaquer des touristes, ils vont continuer et c’est ça le problème. En ayant payé nous contribuons à les motiver de continuer.

 

Supermarché

A l’étranger j’aime bien faire le tour des supermarchés pour voir ce que consomment les gens.

Pour une assez petite île nous sommes surpris d’y trouver un grand supermarché avec tant de choix. Les régals les plus grands sont les biscuits, chips et huile de friture. N’ayant rien besoin de particulier nous n’avons pas trop cherché « nos choses », mais j’ai regardé le lait en poudre et je n’ai rien trouvé. Certes, il y en a plein au rayon bébé, mais le lait normal en poudre le seul que j’ai trouvé c’est du lait sucré à la vanille ou au chocolat.

Au rayon fruit nous sommes surpris d’y trouver des pommes (on apprendra par la suite que c’est un genre de poire) emballées pièce par pièce.

Le rayon des services jetables est grand et plein. Assiettes, pailles, services, containers, toutes ces choses en plastique que plein de pays essaye de bannir, ici ça se vend en masse. Surprenant pour un pays qui ne sait pas gérer ses déchets.

Ensuite vient les produits ménagers et les choses de maison. Tout est en plastique, plein de couleur, nous trouvons ça moche et kitch. Mais comme j’ai expliqué à Cyliane, eux ont l’air d’aimer et trouvent moche et kitch les mêmes objets que nous achetons nous en bois ou autre.

A l’étage nous nous retrouvons dans un magasin d’habits, dans un coin ils vendent des guitares.

 

Des déchets partout


Une des premières choses que nous avons réalisées c’est que les gens jettent les déchets partout, à terre, dans la mer, les ruisseaux, la nature… partout. Le sol est une poubelle géante !

Ils ont une consommation de plastique à usage unique énorme. En plus des bouteilles PET, on trouve partout des gobelets fermés par un couvercle, un gobelet à usage unique. Beaucoup de nourriture se vend dans la rue dans des containers et sacs plastiques qu’on retrouve partout sur le sol.

Vers le port ils brûlent des déchets à même le sol, on comprend d’où vient l’odeur de plastique brûlé qu’on sent au bateau.