Nous suivons les conseils de notre ami plongeur photographe Greg, avec qui nous avons passé beaucoup de temps aux Fijis. Il est dans la même région que nous mais il est quelques jours devant nous. Nous espérons nous croiser bientôt.
C’est un parc national où se trouvent des gorges de blocs de granite. L’endroit y est très chaud et sec, c’est assez beau mais le pourquoi Greg nous a dit de nous y rendre c’est à cause des rock wallabies. Ce sont des petits marsupiaux de la famille des kangourous, qui vivent dans les endroits rocheux, d’où leur nom de wallabies (petit kangourou) de rochers. Le parc national vend de la nourriture pour les wallabies qui ont pris l’habitude d’être nourris à la main et même d’être caressés.
Il y a plusieurs cages près de l’entrée du parc national avec différents oiseaux. Je trouve ça un peu triste. Stéphane se rend à l’entrée pour payer et il se voit remettre une décharge de 2 feuilles à signer. En bref, le parc national se trouve dans la nature, que le sol est naturel donc on pourrait se blesser ou faire un accident mortel, qu’il y a des animaux sauvages qui pourraient nous blesser ou nous tuer. Franchement, tout ce qui se trouve sur ce papier coule de source, à croire que les gens ont perdu leur bon sens. Sur ce sujet, nous ne sommes là qu’au début de nos surprises.
La dame à l’entrée voyant nos enfants les emmène vers une cage et sort des oiseaux qu’elle leur fait porter. Elle sort plusieurs sortes d’oiseaux de cages différentes, ce qui fait très plaisir aux enfants. Nous achetons des graines et partons visiter les gorges.
Effectivement, l’endroit est magnifique. Le granite n’est pas encore trop chaud car nous sommes en matinée, mais plus les heures passent, plus il fait chaud.
A un endroit il y a des traces de dinosaures. Cyliane s’est même amusée à se mettre à pied joint dans l’une des traces (voir photo).
Par moments on voit un genre de marches bétonnées sur les blocs de granite pour faciliter la grimpe des gens, ça casse un peu le paysage, surtout qu’on pourrait très bien grimper sans ou contourner.
Nous arrivons à la fin du chemin « difficulté 3 » et le chemin qui va plus loin est de « difficulté 5 » à faire avec de bons souliers. Ayant fait toutes sortes de trekkings en tongues et l’arrivée jusque là étant facile, on décide de continuer. Je sais, ce n’est pas un bon exemple, mais nous connaissons nos enfants et les marches qu’ils ont déjà fait avec ce genre de « souliers » qui ne sont pas adaptés. La suite du chemin a été fait sans souci, nous avons même croisé des gens pieds-nus.
Pour le retour, nous avons pris le « chemin d’urgence », un petit chemin dans les bois. Non pas qu’on n’aurait pas pu refaire le chemin en sens inverse, mais plutôt pour changer de chemin et parce qu’entre-temps les blocs de granits ont chauffé de plusieurs degrés.
Nous profitons encore des petits rock wallabies avant de continuer notre route.