A notre approche du port, nous voyons NAKUDA, le bateau de nos amis, arrivés 6 jours avant nous, au mouillage. Puis voilà qu’une annexe nous approche, c’est eux qui viennent nous souhaiter la bienvenue ! Ils sont vite allés au ponton pour nous prendre nos amarres.
3 Lagoon 470
OLENA & TANGARA à l’avant, à l’arrière entre les deux, WAWANI
Lagoon 470 c’est le modèle de notre bateau, il en a été construit seulement 51 pièces. Quelle ne fut donc pas notre surprise de s’amarrer à côté d’un Lagoon 470, nommé TANGARA et de voir au bout du ponton d’à côté un 3ème Lagoon 470 nommé WAWANI.
Biosécurité
Alors que je me rends au bureau de la marina pour remplir les papiers douaniers, je croise l’inspecteur de la biosécurité. Il me pose des questions, je lui dis avoir des restes de graines de maïs et autre que je n’étais pas certaine dans un panier, prêt pour qu’il puisse inspecter. J’ai pris l’habitude de préparer un petit panier avec des produits « interdits » car certains inspecteurs aiment avoir à prendre quelque chose avec eux.
Stéphane s’est occupé de l’inspecteur. Il a contrôlé le frigo, il cherchait les fruits et les légumes. Comme je lui avais dit, nous n’en avions plus, nous avions tout cuit ou congelé. Quant aux 2 œufs restants, nous les avions cuits sur les conseils de NAKUDA.
C’est marrant, NAKUDA ont pu garder tous leurs œufs cuits, notre inspecteur a demandé d’enlever la coquille qu’il a voulu prendre avec. Quant à nos amis FILIZI, arrivés 3 semaines après nous, ils ont dû manger tous leurs œufs cuits devant l’inspecteur.
A part les grains de maïs et les coquilles d’œuf, l’inspecteur n’a rien pris. Même pas la poubelle puisqu’elle ne contenait aucun déchet organique.
Police aux frontières
Les bureaux de la police aux frontières étant ouverts que le matin, nous y sommes allés le lendemain.
Le sympathique accueil et l’amabilité des gens était une belle surprise. Nous n’avons jamais croisé des gens aussi sympathiques dans les bureaux d’immigration des autres pays et Fiji n’en faisait pas exception. Retourner à l’immigration pour la prolongation des visas était toujours une corvée.
Ils étaient tout en soucis pour l’organisation des nouveaux passeports de nos enfants. Car bien sûr nous avons dû les avertir dans notre mail de demande d’entrée, pas qu’ils refusent notre entrée à cause de la validité des passeports.
Alors que nous leur expliquions qu’on essayait d’avoir des infos de l’Australie en vain, ils ont essayé d’appeler le consulat australien. Comme pour nous, personne ne répond, ils nous ont donné l’adresse du consulat.
De plus ils ont commencé à nous expliquer qu’il était possible de prolonger notre séjour qui est limité à 90 jours, et que si nous voulons, nous pouvons nous installer et travailler et où se rendre pour les démarches. Surpris, nous leur avons rappelé ne pas être français, donc nous n’avons pas le droit de travailler. Oui, nous avons le droit de travailler, il manque beaucoup de corps de métier, malgré le fait qu’ils ont un gros pourcentage de chômage.
Nous avons appris par la suite que suite aux différents référendums concernant l’éventualité de l’indépendance du pays, beaucoup de français sont rentrés laissant pas mal de postes de travail vacant.
Test antigénique
Les formalités d’arrivées après l’ouverture du pays ne sont pas encore rôdées. Après NAKUDA, des ressortissants revenant au pays suivi par un navigateur solo français, nous sommes le 3ème bateau à arriver.
La marina a voulu nous envoyer faire les tests au laboratoire, heureusement qu’Audrey avait fait le tour des pharmacies pour savoir que l’une fait encore les tests ! Contrairement au navigateur solo, nous avons pu aller faire les tests gratuitement grâce à la copie des papiers de la police aux frontières.
Alors que dans la plupart des pays les tests antigéniques sont faits dans la narine, en Nouvelle-Calédonie ils les font au fond du nez comme pour les tests PCR. La pharmacienne est allée si haut que ça tirait les larmes des yeux de chacun de nous, et franchement, elle a défoncé ma narine comme aucun test PCR l’avait fait avant. Le lendemain matin Elina saignait de la narine en question. Heureusement que Timeo n’a pas dû le faire, car il a moins de 12 ans.
Douane
J’ai rempli les formulaires à la marina dès notre arrivée et on nous a demandé de rester pendant 2h au bateau. S’il y a quelque chose ils viennent pendant ces 2 heures. Personne n’est venu.
Nous
voulons une copie tamponnée de nos documents, nous en avons besoin en cas de
contrôle. Un jour, Stéphane se rend avec Timeo à l’autre bout du centre-ville à
la douane. Fermé, ils ouvrent de 8-11 heures. Les hommes profitent de visiter
le musée maritime juste en face.
Le lendemain matin je m’y rends avec les filles, exceptionnellement fermé. Nous
profitons également de faire un tour au musée maritime.
Stéphane y retourne une 3ème fois et c’est enfin ouvert. Le douanier lui donne un formulaire à remplir. Au moment où il veut entrer les données du formulaire dans l’ordinateur il se rend compte qu’on est déjà dans le système. Stéphane avait pourtant bien dit qu’il venait prendre une copie de notre formulaire d’entrée timbrée, pas qu’il voulait refaire les formulaires d’entrée !
La copie de notre formulaire d’entrée timbrée est en fait une copie du fax reçu par la marina. L’original de notre formulaire se trouvant toujours encore au bureau de la marina, personne de la douane n’étant venu le récupérer.
Carte sim locale
Une des premières choses qu’on fait une fois arrivés dans un nouveau pays est d’organiser une carte sim pour avoir internet.
Nous pensions avoir eu la pire des offres en Polynésie, mais là nous réalisons que la Nouvelle Calédonie c’est encore plus cher pour moins d’offre. C’est simple à expliquer, la Poste à le monopole de la téléphonie mobile.
On nous propose des cartes à 60US$ avec 30$ d’avoir avec lesquels on peut appeler ou acheter 1 heure à 1$ ou 24 heures d’internet à 4$, mais tous deux sont limités à 100mb ! Sinon il y a la carte touristique à 30$ avec 15$ d’avoir ou nous pouvons acheter 3 jours d’internet à 5$ qui est limité à 250mb. Cette carte sim est valable 3 mois, pas plus. Ça change des Fijis où on payait 5$ pour 30 jours et 40-80GB suivant les mois !
Quant aux forfaits mensuels, il faut un RIB local, c’est-à-dire un compte bancaire local.
Nous avons été nous renseigner dans des banques, qui portent le même nom que les banques françaises mais qui ne sont pas des succursales ! Les frais de tenue de compte s’élèvent environ à 20$ par mois ! Le compte postal serait moins cher, pour tout renseignement de prix et pour l’ouverture, ils nous donnent un rendez-vous avec un conseiller financier, 1 mois d’attente !