On est temporairement sorti de notre pétrin, mais le problème n’est toujours pas résolu, il nous faut des nouveaux passeports et assez urgemment.
Vu que le consulat australien n’a pas répondu à l’appel de la police aux frontières, ce n’était pas le premier endroit où j’avais envie d’aller frapper à la porte. Je me suis alors rendue dans une agence de voyage. Après un certain temps de recherche, elle a pu m’informer que si nous avions un billet d’avion retour dans les dates de validité des passeports, nous devrions pouvoir y aller.
S’enchaîne les préparatifs, les rendez-vous au consulat général de Sydney, la réservation de l’hôtel et les billets d’avion qui ont été commandés par l’agence de voyage. En temps de pandémie, mieux vaut être prudents, car un seul test positif peut nous faire changer tous les billets. S’ensuit par la paperasse électronique dans une application où on répond en grande partie aux mêmes questions qui seront posées à nouveau dans les formulaires qu’on recevra dans l’avion, un formulaire par personne voyageant.
Pour tous ces préparatifs, nous avons passé pas mal de temps à la bibliothèque qui a une bonne wifi, et ceci dans la plus grande joie des enfants. Dès qu’ils ont du temps libre, ils s’éclipsent pour s’y rendre. Le bâtiment est superbe, un ancien pavillon de l’expo universelle à Paris en 1900, créé par Gustave Eiffel, démonté après l’expo, envoyé par cargo puis remonté ici. Ils ont une grande section pour les enfants, plein de livres et des BDs, ils ont même des CDs de musique. Nos enfants sont fiers d’avoir leur carte de membre et de pouvoir ainsi emprunter les livres.
Timeo ayant moins de 12 ans, il n’a pas besoin de donner ses empreintes digitales pour le passeport. Nous avons donc demandé s’il nous était possible d’amener une photo certifiée par un avocat ou autre. Malheureusement non, ils doivent le voir en personne pour être certains qu’il s’agit bien de mon fils. C’est un peu surprenant, l’employée du consulat derrière sa vitre ne connaît pas mon fils mieux qu’un avocat ici, mais bon. Nous n’avons pas le choix, il fera partie du voyage.
12 jours après notre arrivée en Nouvelle-Calédonie, les enfants et moi prenions l’avion pour nous rendre à Sydney. Stéphane ayant préféré rester sur OLENA au cas où. Mais nous savions qu’en partant de Nouméa, nous pourrions y revenir sans problème avec les vieux passeports, donc je partis le cœur léger.