Galère à l’aéroport

 


Nous arrivons au check-in 3 heures avant notre vol. La queue n’est pas si longue, il y a 4 guichets plus celui du business class qui prend de la colonne entre-deux.

Les heures passent et la queue s’alonge mais n’avance quasiment pas. On commence à se demander si on va tous louper l’avion. Apparemment chacun a quelque chose qui met 20 minutes à bloquer le guichet.

 

Check-in

Quand c’est enfin notre tour, je stresse un peu sachant que moi aussi j’ai quelque chose de spécial. Le gilet de sauvetage de Stéphane étant fichu, je lui en ai acheté un autre avec 2 systèmes de déclanchement en réserve, lesquels avaient la cartouche d’air inclus. Je m’étais renseignée à l’aller, pas de problème, je dois l’informer au check-in. La dame un peu perdue me demande de prendre mon gilet et les 3 cartouches pour aller voir son supérieur, laissant mes enfants et mes bagages seuls au guichet.

Après un long temps d’attente le supérieur vient me voir et me donne le OK.

Enfin de retour au guichet je remarque que c’est toujours les mêmes jeunes qui étaient devant nous dans la queue au guichet d’à côté, entourés de gardes et de policiers. Mes enfants m’expliquent qu’ils ont déconné aux questions de l’hôtesse de terre qui a fini par appeler la sécurité.

 

Douane

Là aussi je ne sais pas si c’est l’Australie ou si c’est général. Le douanier était un ordinateur, il nous a fallu passer un par un, scanner le passeport, passer une porte, se mettre en face d’une caméra, et si c’est OK la porte s’ouvre.

L’alarme a sonné chez Elina. Elle avait 11 ans sur sa photo de passeport et ne portait pas encore de lunettes. Un douanier est venu la voir, elle lui a bien tout expliqué et c’était réglé. Heureusement qu’elle parle couramment l’anglais, car j’étais encore à l’arrière à faire passer Timeo.

 

Contrôle de sécurité

Sans perdre de temps nous nous rendons à la sécurité. Nous passons le contrôle une quinzaine de minutes avant l’heure d’embarcation. Les 3 cartouches que j’avais bien sorties ont sonné l’alerte. Un employé est parti pour revenir bien 10 minutes plus tard nous dire que tout était OK. J’avais pourtant bien dit que le supérieur avait donné son aval, mais il fallait avoir l’aval d’un autre supérieur.

Ces cartouches c’est toujours une galère dans les avions. Pourtant sous chaque siège de l’avion il y a un gilet de sauvetage qui est muni de la même cartouche ! J’avais bien essayé d’acheter les systèmes de déclanchements sans cartouches, mais c’était en pack, et de toute manière j’avais déjà celle du gilet.

 

Remboursement de la TVA

L’Australie rembourse la TVA aux touristes, il y a un bureau près de l’embarquement. Au check-in l’hôtesse m’a dit que ça risque d’être trop tard, mais qu’il fallait essayer. A 5 minutes de l’embarquement, nous courions à travers l’aéroport et par chance, il n’y avait personne au guichet. Les filles munies de leur tiquet et passeports sont parties à la porte d’embarquement alors que Timeo et moi allions voir le douanier.

Notre BBQ du bateau s’étant cassé et malgré les réparations, il n’y avait plus de sécurité coupe-gaz, ce qu’on trouve dangereux. Stéphane en a commandé un nouveau qu’il a fait livrer à notre hôtel. On a pu le rentrer de justesse, sans carton, dans un gros sac de sport qu’on a mis en soute. Mais le douanier voulait voir le BBQ et les autres bricoles. Heureusement j’avais le reste avec moi dans mes bagages à main, mais pour le plus gros achat, le BBQ il m’a fallu jouer la blonde. Comme on n’argumente pas avec les idiotes, c’est passé, il m’a fait une fleur. Merci à lui, même s’il s’est un peu trompé dans les chiffres et qu’on n’a pas reçu toute la TVA en retour.

Au moment où on arrivait à la porte d’embarquement, mes filles nous faisaient de grands signes, ils venaient d’ouvrir !