Découverte de Nouméa

Une des premières choses que nous avons réalisé à notre arrivée était que la température de l’eau avait chuté de 5°C. Pourtant la Nouvelle-Calédonie n’est pas beaucoup plus au sud que Fiji. Une chose est certaine, nous allons bien mieux dormir !

 

Climat

Arrivant fin avril, nous sommes en automne, et le vent y est frisquet, surtout en fin de journée et la nuit. Nous avons sorti nos pyjamas, mais nous avons tous eu froid la première nuit sous draps, le lendemain nous sortions nos sacs de couchage que nous utilisons comme de fins duvets.

En journée, la température est bonne, le soleil réchauffe. Le climat ressemble beaucoup à l’hiver au sud de la France ou en Espagne, T-Shirt en journée, on s’habille en soirée. Les gens nous disent que ça fait juste 4-5 jours que le « froid » est arrivé. Après tout de temps dans un pays très chaud, il nous faudra du temps pour se réhabituer à des températures normales.

 

Pâtisseries

Depuis la seconde année de notre voyage, nous n’avons plus de nourriture « de chez nous » qui nous manque. On a pris l’habitude de faire avec ce qu’on trouve. Par contre quand on sait qu’on va se rendre dans un pays français, on commence à s’imaginer les baguettes, le Brie, les fromages, les croissants et on en a l’eau à la bouche. A ce moment-là, on attend ces plaisirs gustatifs impatiemment.

Un des premiers renseignements demandés au bureau de la marina a été de savoir où on trouverait des croissants. Ça tombait bien, il y a une boulangerie sur le chemin pour se rendre à la police aux frontières. Nous entrons dans la boulangerie et c’était le choc pour tous les 5, une vitrine de plusieurs mètres de long remplie de pâtisseries, toutes plus appétissantes les unes que les autres !

C’est bête à dire, mais nos avions un peu oublié. Nous étions comme des gamins devant le sapin rempli de cadeaux le jour de Noël. Je n’ai pas résisté, j’ai sorti mon téléphone et me suis mise à filmer la vitrine. Un des clients me regardait amusé comme si j’étais un peu folle. Quand on lui a dit qu’on était 19 mois à Fiji, il a de suite compris. Il a eu passé plusieurs mois aux Vanuatu.

Ce n’est pas qu’ils n’ont pas de pâtisseries dans ces pays, mais c’est incomparable à la pâtisserie française. On trouve quelques gâteaux très sucrés et plein de crème au beurre et c’est tout.

 

Un air de France

Nouméa n’est pas la France ni le « petit Paris » comme nous avons déjà entendu. Papeete serait plus similaire à Nouméa que Paris.

Mais les enseignes des magasins et des banques sont les mêmes qu’en France. Nous sommes allés faire les gros achats d’approvisionnement chez Carrefour, Géant Casino et avons fait un tour chez Décathlon. Nous avons aussi vu un Champion et même un SuperU.

Côté prix, ce n’est pas la France, c’est plutôt Tahiti en plus cher encore. D’ailleurs ils ont la même monnaye qu’en Polynésie. On retrouve également des enseignes qu’on avait vu à Tahiti. Le magasin « Tahiti pas cher » s’appelle « Nouméa pas cher » ici, même logo.

Niveau nourriture, c’est la France. Comme dans les autres îles françaises, ils importent la plupart des choses de l’hexagone. Par contre nous avons été surpris d’également trouver quelques denrées que nous avions l’habitude d’acheter à Fiji. La plupart venant de Nouvelle Zélande ou d’Australie, mais j’ai aussi trouvé des crackers Punjas, une marque fidjienne.

Notre premier tour au supermarché avec Elina était mémorable. Là aussi nous étions comme des gamins à Noël, tant de choix, tant de choses que nous n’avons plus eu depuis près de 2 ans ! Nous avons acheté des baguettes, plein de fromages, du fromage de chèvre, du chorizo, du salami, du jambon de Serrano. Et la pâte feuilletée pour se faire des petits feuilletés ! On s’est vraiment fait Plaisir là!

 

Les Kanaks

Le pays est peuplé de français et de kanaks, le peuple indigène. J’aime regarder les femmes kanakes dans la rue, je les trouve belles. Certaines ressemblent un peu à des polynésiennes, d’autres ont de tout autres traits ou mélanges. Ils ont la peau plus foncée que nous. Il y a quelque chose dans leurs traits ou je ne sais quoi, j’ai souvent l’impression qu’elles rayonnent !

Quand les missionnaires sont arrivés au pays, ils ont obligé les femmes à porter des robes missionnaires. C’est un peu resté leur mode d’habillement. La plupart d’entre-elles portent des robes faites avec de magnifiques tissus très colorés, avec souvent un peu de grosse dentelle. On trouve ces robes dans toutes les échoppes, elles ont l’air d’être assez confortable.