Balet de Mantas à Komodo


Nous allons mouiller dans un petit atoll, 2 bateaux dont nos amis KAIHANU se trouvent déjà à des bouées, un petit bateau local nous passe devant pour prendre la 3ème. Nous regardons les fonds pour voir s’il y a possibilité d’y ancrer mais ce n’est pas possible, les bouées se trouvant près des peux endroits sableux. C’est alors que le bateau local nous fait des gros signes, il est passé devant nous pour nous indiquer et donner la bouée qui a seulement 2 bouteilles PET en surface.

Ce local vient d’un village de l’île de Komodo et vend des sculptures et autres objets artisanaux faits par des villageois. Nous lui achetons une boîte à mouchoirs recouverte de nacre. Sur un bateau nous sommes limités par le poids, autant acheter quelque chose d’utile. On reconnait bien les coquillages et sommes étonnés que la boîte soit lisse.

 

9 Mantas !

Nous partons en dinghy pour tenter de trouver les raies Manta. Plusieurs bateaux nous ont dit où les voir, mais chacun à un autre endroit autour du même récif. Nous tentons notre chance les 5 à l’eau tirant notre annexe tel un chien au bout de sa laisse.

Ça ne va pas long que nous voyons 9 raies Manta, je n’ai pas souvenir en avoir vu autant en une fois. Elles sont en 2 groupes, je ne peux pas les prendre en photos les 9, mais juste 6 à la fois puis 3 autres en tournant la tête.

Elles sont assez loin dans le fond de l’eau, nous nous laissons dériver un peu puis retournons sur l’annexe pour nous rendre ailleurs espérant en voir encore. Là nous en voyons encore quelques-unes.

 

Un balet de Mantas !


Stéphane, Timeo et moi retournons à l’eau un peu plus tard alors que les bateaux à touristes sont partis pour la pause de midi et là nous avons droit à un vrai cadeau. Plusieurs Mantas sont là, près de la surface, nous sommes seuls avec elles.



Je m’éloigne un peu de mes hommes et de l’annexe puis j’attends. Et voilà que les raies s’amusent à passer tout près de moi, parfois si proches que je dois coller ma GoPro contre moi. Le grand-angle de ma GoPro ne montre plus que la peau de leur dos, c’est dire combien proches elles passent.

Je suis épatée par la confiance qu’elles ont en moi, je n’aurais qu’à tendre le bras pour les toucher si je le voulais. Bien sûr, je ne le fais pas, ce n’est ni bon pour elles, ni pour moi (risque d’attraper l’un de leurs parasites).

Puis voilà qu’une s’amuse à un petit jeu. Elle fait des va-et-vient en passant sous moi à même pas 50cm de distance, à chaque fois je rentre mon ventre. Elle part, fait demi-tour à moins de 10m de moi et revient pour faire pareil de l’autre côté. Quelle joie ! Le jeu a malheureusement été terminé par un bateau promène touriste qui a fait sauter ses clients à l’eau tout près de la raie. La pauvre elle a bien sursauté.


Le tourisme n’a pas que du bon, surtout quand il est mal cadré. Avec un minimum de règles et de distance, tout se passerait tellement mieux pour les animaux. Mais comme toujours, le fait de gagner du fric est le plus important. Nous quittons les lieux voyant comment les touristes se ruent après les raies et le nombre de promène-touristes qui approchent.