Avec CORAL TREKKER nous avons choisi le suisse Roland de Dolphins Bay Divers comme guide pour plonger sur le Rainbow Reef.
L’endroit n’est pas idéal pour s’y rendre seul sans connaître. Certes, le récif découvert par Cousteau est énorme et c’est la capitale mondiale du corail mou. Les plongées font partie des 5-10 meilleures au monde. C’est beau un peu partout mais il y a beaucoup de courant qui peut créer des vortex à certains endroits et si on plonge avec les mauvais courants certains coraux pourraient être fermés, donc moins intéressants. Nous connaissons des plongeurs qui ont été un peu déçus. Se faire larguer sur un site et ne pas savoir où trouver quoi, c’est pas autant sympa que d’avoir quelqu’un qui nous accompagne en nous amenant dans des tunnels, nous montrant des coraux spéciaux etc…
Nous partons avec Roland et Steffi son amie, pilotés par leur employé local. Nous nous rendons sur le site du Great White Wall. Nous avions déjà plongé sur ce site, mais à peine arrivés où ça devenait blanc, on avait dû faire demi-tour à cause des courants.
Roland met un masque et regarde dans l’eau, tout est OK, on peut y aller. Je ne sais pas ce qu’il a contrôlé car le mur blanc commence à -25m et la visibilité n’est pas géniale car il y a pas mal de planctons.
Great White Wall
On se promène puis on emprunte un petit tunnel en descente. On suit le mur puis le blanc commence. Sur un peu moins de 100m de largeur sur un mur vertical, les coraux mous blancs sont partout de -25m à plus de 60m de profondeur. Avec les planctons qui se promènent dans l’eau, on croirait voir de la neige tomber sur un paysage enneigé, mais l’image est à la verticale.
Le courant nous pousse vers la fin du mur blanc, qui est remplacé par d’autres coraux mous de différentes couleurs.
Un peu plus haut, Roland nous montre un corail fantôme, c’est un corail mou qui passe du brun au blanc quand on le touche. Je n’avais encore jamais vu ça.
Purple Wall
Après une pause collation où Roland nous a fait goûter son fromage de lait de coco (très bon, un goût intéressant), nous avons à nouveau sauté à l’eau.
Le paysage était plus ou moins pareil, car pas très loin du Great White Wall. On a vu passer des requins de récifs pointe blanche et autres poissons. Puis un couple de poissons chauve-souris nous a accompagnés pendant une bonne dizaine de minutes, c’était marrant.
Le Purple Wall était similaire au White Wall, mais les coraux étaient un peu plus longs et violets. Le mur tapissé de coraux violets faisait environ 60m de large. Très joli.
En haut du récif, nous avons à nouveau pu jouer avec des coraux fantômes et Roland m’a montré une « anémone tube », aucune idée de son vrai nom, c’est le nom allemand que j’ai traduit. Ça ressemblait à un corail, mais au moment où Roland l’a touché, ça s’est retiré entièrement sous un caillou. Une seconde nouveauté pour moi. Il se peut que j’en aie déjà croisé, mais comme je ne touche pas, je ne m’en rends pas compte. Certains coraux existeraient uniquement dans cette région.
Mini white wall & Rainbow Passage
Quelques jours plus tard, nous repartions plonger avec Roland sur deux autres sites. Chaque site est un peu différent, mais on y retrouve beaucoup de corail dur et mou, des anémones et une grande quantité de poissons. Le courant y est assez fort.