COVID
Etant à Fiji, nous avons l’impression d’être en pays COVID-free. Les règles d’entrées sont strictes, test avant le départ et à la fin des 14 jours de quarantaine. L’accord d’entrée au pays est donné au cas par cas, ils s’inquiètent de savoir le comportement des gens entre le 1er test et l’arrivée à Fiji, sur quoi les autorités donnent leur accord ou non.
Il parait qu’il y a certains cas de Covid, mais ils sont
tous isolés. Le pays serait sous régime militaire et c’est eux qui contrôlent
les gens infectés et ceux en quarantaine.
Dans la rue, nous vivons normalement, comme avant le Covid.
Pas de masque, pas trop de gestes barrières. Nous sommes conscients d’être des
privilégiés et sommes très reconnaissants d’avoir été acceptés ici.
Cyclones et ouragans
Ce sujet est l’épée de Damoclès sur notre tête. Il y a
quelques mois, je refusais de venir à Fiji sans être certaine que la
Nouvelle-Zélande ou l’Australie nous ouvre ses portes pour la saison
cyclonique. Nous en avons beaucoup parlé, les tensions en Polynésie nous
affectaient tous les 5 car assez sensibles, nous avons posé le pour et le
contre et pris notre décision.
Arrivés à Fiji, la peur des cyclones m’est passée. Fiji
attitude ? Aucune idée. Le fait est que nous avons pris notre décision et
que nous ne pouvons pas retourner en arrière, il faut aller de l’avant. Peu
avant notre départ, la Nouvelle-Zélande a annoncé que les cyclones ne faisaient
pas partie des raisons pour lesquelles elle nous ouvrirait leur porte. Certes,
nous continuons d’espérer, mais s’ils n’ouvrent pas, on fera au mieux avec les
moyens du bord.
Chaque année plusieurs tempêtes cycloniques et ouragans
traversent Fiji, ils en annoncent 4 pour cette saison. Nous avons appris aux
Caraïbes que la vie des locaux ne s’arrête pas pendant la saison et c’est
pareil ici. Il y a beaucoup de bateaux à Fiji, ils y restent tous pendant les
saisons cycloniques et tout a l’air de bien s’être passé. Certes, si on compare
aux Caraïbes, tout c’était bien passé pour plein d’ouragans, puis arrive un
force 5 et c’est l’hécatombe. Si un cyclone approche, il nous faudra réagir au
mieux, il y a diverses solutions. En attendant, nous sommes sur une liste pour
avoir accès à une rivière de mangroves, il reste plus qu’à croiser les doigts
qu’il y ait assez de place pour tout le monde. Nous restons vigilants à toute
autre solution.
Certains pensent aux assurances, car certains bateaux « coincés » ici perdent la leur car ils se trouvent en milieu cyclonique pendant la saison. Ce n’est heureusement pas notre cas. OLENA a beau être un bien matériel, aucune assurance ne nous rendra notre bateau. OLENA est notre maison, notre chez-nous, notre moyen de locomotion, notre liberté ! OLENA est tout ce que nous possédons et nous y tenons. Les anglophones parlent d’un bateau en disant « she » ce qui veut dire « elle », et non « it » qui est « il » pour une chose. Ça veut tout dire ! Nous allons donc suivre les recommandations des locaux et faire en sorte que tout se passe pour le mieux pour OLENA et ses passagers.