C’est la 3ème fois que nous visitons ces îles avec OLENA, ça me fait sourire car c’était l’un de mes rêves de m’y rendre avec mon bateau, 3 fois déjà qu’on le réalise. L’eau est turquoise et transparente, remplie de coraux, de petits poissons multicolores et de tortues marines.
Ce parc national est surtout à visiter pour ce qui est sous l’eau, mais il y a deux îles où l’on peut aller à terre, alors j’ai envie de les faire visiter à mes parents. Je les embarque en fin de journée pour visiter la première qui a 2 plages sur lesquelles nous pouvons débarquer.
Débarquement/embarquement par condition difficile
La première plage est pleine de houle, les bateaux qui attendent les touristes sautent dans les vagues, on fait demi-tour pour nous rendre à la seconde plage.
Les vagues ont l’air beaucoup mieux mais une fois arrivées près du bord, elles se cassent, il faut sortir vite de l’annexe. Ça fonctionne pour mon papa mais ma maman un peu moins habile se retrouve ballottée par les vagues sur l’annexe sans savoir que faire et ne bouge plus. Les vagues sont arrivées et ont rempli l’annexe de sable et d’eau.
C’est clair que ce n’est pas une chouette entrée en la matière pour ma maman de commencer par des conditions difficiles. Elle se pose sur un banc au bord de la plage, mon papa et moi montons les quelques marches qui nous emmènent sur l’autre plage pour faire un petit tour.
Une fois de retour il nous faut remonter sur l’annexe. Je l’ai attachée un peu plus loin au large des vagues, il n’est pas facile d’y grimper sans avoir pied, ça ne fonctionnera pas pour ma maman. Je vais à la nage chercher l’annexe et reste un moment hors des vagues pour regarder un autre groupe de touristes qui monte également dans une annexe.
Quelques militaires de la base qui jouaient au ballon sur la plage sont venus les aider et se proposent également de nous aider. Quelle chance ! Je ne sais pas comment nous aurions fait sans eux. Quelques militaires et moi tenons l’annexe qui bouge pas mal à cause des vagues, mon papa et d’autres militaires aident ma maman à monter. L’un d’eux plie une jambe pour lui faire une marche, ainsi elle grimpe sans souci dans l’annexe. Ils continuent de tenir l’annexe le temps de mettre le moteur à l’eau et le faire tourner. Merci à eux !
Duck Bay
Prochaine escale la fameuse baie avec le rocher planté. Elle s’appelle Duck Bay à cause d’un autre rocher un peu plus bas qui a la forme d’une tête de canard suivant d’où on le regarde.
Il y a du monde mais nous trouvons une bouée pour amarrer. Nous allons à terre pour voir le coucher de soleil depuis le haut des rochers. Ma maman choisit de rester seule à bord.
Nous retournons en haut des rochers le lendemain matin pour une nouvelle balade. Entre-temps nous avons changé OLENA de bouée, ça nous donne d’autres photos.
Nous attachons l’annexe à la corde un peu plus loin du rivage, Timeo s’y rendant avec le kayak des enfants. Alors qu’on est en haut des rochers Timeo voit une personne qui va dans l’eau avec le kayak. Timeo descend de suite faire entendre raison à cet adulte, qui a chaque fois que Timeo tourne le dos veut reprendre le kayak. Timeo n’a d’autre choix que de faire le guêt.
Du haut de notre perchoir nous voyons également l’un des matelots d’un bateau de croisière déplacer notre annexe. Nous n’y prêtons malheureusement pas trop d’attention. Quand nous arrivons vers notre annexe, on réalise que le gars l’a placée exactement là où les vagues se cassent, l’annexe est remplie d’eau, des chaussures et notre écope sont sortis de l’annexe. Nous retrouvons les chaussures mais l’écope est portée disparue.
Plongée
Avec Stéphane nous faisons 3-4 plongées histoire de rentabiliser notre permis. Je profite de faire une plongée de nuit à Duck Bay avec mes enfants en snorkelling au-dessus. Ils adorent snorkler de nuit. Comme je me promène à moins de 5m de profondeur, quand je trouve de petites jolies choses, crabes, crevettes ou autre, je prends l’un ou l’autre des enfants à mon détendeur de secours afin qu’ils puissent profiter de les regarder un peu plus longtemps. Aucune inquiétude, ils savent qu’ils doivent expirer l’air inspiré sous pression lors de leur remontée.