Nous sommes coincés à Tawau à cause de nos visas pour l’Indonésie. Il est vrai que je m’y suis prise un peu tard. Sachant qu’on les reçoit assez rapidement, 7-10 jours à l’avance sont normalement bien plus que suffisants. Mais voilà, peu importe pour qui je le commande j’ai toujours le message d’erreur comme quoi nous avons toujours encore un visa en cours.
Notre dernier visa indonésien date de juin à Anambas. Le visa à entrée
unique est valable 3 mois après son émission pour faire son entrée au pays et y
rester un maximum d’un mois. Le mois ainsi que les 3 mois sont passés.
Dépassement de visa
A mon avis l’immigration n’a pas fait notre sortie du pays correctement
et nous sommes officiellement en train de faire du dépassement de visa qui
coûte 1 million de roupilles (60 CHF) par personne par jour qu’on dépasse. Je
contacte l’immigration à Jakarta qui me demande de leur envoyer les photos des
tampons de sortie de nos passeports. Leur demande confirme que ma théorie est
correcte.
J’envoie les documents demandés et nous attendons impatiemment plusieurs
jours sans rien entendre. Stéphane se rend même au consulat, qui appelle
l’immigration de Nunukan où nous allons entrer. Ils nous donnent le feux vert
pour entrer au pays et nous informent qu’ils nous fourniraient un visa à
l’arrivée.
On ne tente pas le diable
Sachant que le pays s’est beaucoup battu contre la corruption aux
bureaux d’immigration et qu’il y en a encore, c’est la sortie du pays qui me
soucie. Que ferons-nous si l’immigration de sortie prend en compte le système, c’est-à-dire
notre entrée à Anambas ? Je n’ai pas envie de devoir nous défendre à l’aide
d’agents, je préfère ne pas tenter le diable et attendre. Nous ne sommes pas
seuls à attendre, les ANANDA attendent leur visa de 2 mois organisé par
l’organisateur du rallye d’Indonésie.
Google nous joue des tours
Alors que Stéphane cherche des informations lors de sa visite au
consulat, il voit un mail d’erreur de Google. Deux à trois fois par jour j’ai
checké notre e-mail, sur mon téléphone et sur l’ordinateur, rien. Mais le mail
d’erreur comme quoi mes photos de passeports sont trop grosses et que le mail
n’a pas été envoyé à l’immigration est seulement arrivé sur le téléphone de
Stéphane sans qu’il s’en rende compte. J’ai beau chercher sur ma boîte online,
ce mail ne s’y trouve pas ! J’envoie à nouveau les images en plusieurs
mails + un mail supplémentaire avec un lien sur un cloud où j’ai mis ces images
au cas où. Nous ne recevons aucun mail de confirmation, mais mon énième essai
de demande de visa aboutit quelques heures après l’envoi de ce mail. Ouf, on va
pouvoir continuer notre route !
Anecdote sur le non-rallye d’Indonésie
Les organisateurs de rallye travaillent ensemble. Lors de notre passage
à Anambas, l’organisateur des rallyes d’Indonésie a organisé un petit rallye
pour nous dont seulement la moitié de la flotte a fait partie.
Il a organisé un autre rallye pour la suite du rallye malaysien,
c’est-à-dire de Bornéo direction Est jusqu’à Raja Ampat. On a eu droit à des
affiches avec des dates et des lieux. Certains se sont inscrits, car tous les
frais de clairance sont inclus à l’exception du prix des visas.
Une fois les gens inscrits et prêts au départ, ils ont reçu un mail que
les activités n’auraient pas lieu dû à la situation politique (élection d’un
nouveau président), mais qu’ils avaient les adresses de contacts aux escales.
C’est bizarre, car le rallye d’Indonésie au départ d’Australie qui va jusqu’à
Singapour a lieu en ce moment même sans aucun souci. Personne ne sera remboursé
puisqu’il a organisé les visas des participants.
Puis voilà qu’ils sont informés que les prix des agents pour les
clairances sont désormais à leurs charges. Je suis scotchée et une fois de plus
très heureuse que nous n’avions pas utilisé ce monsieur comme agent pour nos
visas l’année d’avant, ni pris part à l’un de ses rallyes.