Nous nous rendons à Rebak, c’est une petite île privée qui contient une marina en son centre et un beau resort. Les clients de la marina ont accès au resort, nous pouvons profiter de la piscine et avons même des réductions sur les consommations au bar, au restaurant et sur les chambres.
A peine arrivés Timeo se fait des nouveaux copains et on ne le voit plus beaucoup. La piscine est bonne et nous avons plein d’autres copains voileux qui sont là ou en train d’arriver.
Nous retrouvons Martin de VAVA-U avec beaucoup de joie, nous avions passé pas mal de temps ensemble à Fiji, puis on s’était croisé rapidement au Vanuatu. Il a enfin vendu son bateau et est en train de le vider, nous recevons les restes de nourriture et autres. Il repart en Europe avec son amie pour acheter une péniche pour naviguer dans les fleuves.
Carénage
Le lendemain de notre arrivée à Rebak nous sortons OLENA de l’eau. Notre Saildrive (partie entre le moteur et l’hélice) perd de l’huile depuis quelques temps, c’est certainement à la suite d’avoir chopé et bloqué l’hélice plusieurs fois avec des sacs plastiques ou de riz traînant dans les eaux indonésiennes.
La largeur du box est juste pour notre bateau, on doit y aller à marée haute et nous mettons des planches de natation aux endroits les plus larges du bateau car il n’y a pas la place pour des pare-battages. C’est juste, mais ça fonctionne bien. L’équipe fait un super travail, ils prennent le temps de faire les choses en ordre.
La grue étant un peu moins large en haut, les enfants et moi repoussons les 4 parties retenant les sangles loin du bord du bateau jusqu’à ce que les sangles soient assez hautes. Nous faisons très attention de ne pas mettre les mains dans les poulies des câbles. Nous avons une pensée pour les australiens, là-bas nous n’avons même pas le droit de s’approcher du bateau dans les sangles, il faut un périmètre de sécurité, en Asie c’est tout le contraire. Le trop et le trop peu, mais en attendant nous sommes reconnaissants d’avoir pu sortir le bateau à Rebak. OLENA est le bateau le plus large que le chantier de Rebak ait sorti de l’eau.
OLENA est posé au chantier pour 3 jours, Stéphane s’occupe des Saildrives et de 2-3 petites bricoles. Le sol du chantier est bétonné, ce qui reflète la chaleur, la plupart des gens louent une chambre car il est très difficile de dormir là-bas, il fait simplement trop chaud. De plus il y a plein de macaques qui se promènent, sautent d’un bateau à l’autre et volent ce qu’ils peuvent chiper. Heureusement nous sommes plus proches de l’eau que de la forêt mais on doit se méfier, ce ne sont pas des gentils singes.
Rebak Resort
L’administrateur du resort nous réserve un petit appartement, ça revient moins cher que 2 des chambres de luxe, les seules encore disponibles. Malgré nos rabais c’est cher, nous en restons aux 2 nuits prévues du carénage et ferons en sorte de remettre OLENA à l’eau à temps.
Plusieurs voiturettes de golf se promènent dans le resort pour transporter les clients. Je suis conduite à notre appartement par une personne de petite taille, le plus adorable et souriant de tous les chauffeurs. C’est magnifique, 2 chambres, 2 salles de bains, un salon et une terrasse. A l’arrière on a la vue sur la forêt où un gros varan paresse souvent entre la maison et la forêt. Une fois on a entendu de gros bruits, le varan se battait contre un boa, le temps d’attraper une caméra et d’ouvrir la fenêtre la bataille s’est bien calmée, mais on voit le varan partir avec le boa. Les locaux nous ont dit que c’était un « petit » boa.
Assise sur la terrasse je vois une maman Macaque qui descend le long de l’arbre juste à côté. Je me rapproche un peu, elle me regarde, tout va bien, on a assez de distance. Puis voilà qu’elle se met à me feuler, c’est là que je vois que son petit est en train de descendre de l’arbre. Ces Macaques, il faut s’en méfier, je rentre.
Le buffet du petit déjeuner est somptueux ! On se régale aux soupers au resto avec les copains. Les enfants passent 3 jours de vacances pendant lesquels Stéphane fait du bon boulot. Je jongle un peu entre vacances et aider là où je peux. Ce qui est à chaque fois impressionnant c’est qu’à peine le bateau hors de l’eau, c’est le gros chantier dans tout le bateau, un bordel partout.
OLENA de retour à l’eau nous passons encore quelques jours à la marina.