Cap au nord !

Après un second stop à Tulai, nous voici faisant route au nord. Nous sommes parmi les derniers de la flotte et profitons des infos de ceux devant nous.

CAILIN LOMHARA, un bateau qui vient de rejoindre la flotte à Tioman est juste derrière nous. C’est orageux, il pleut jusque dans le cockpit. Puis voilà qu’ils nous appellent par VHF, ils ont vu une trombe marine se déplaçant dans notre direction. Les enfants se positionnent pour surveiller l’arrière, par chance nous ne l’avons pas vue. Un peu plus tard nous verrons 2-3 petites trombes se former puis se dissoudre rapidement.

Nous ancrons quelque part le long du rivage pour la nuit avant de partir à Chukai.

 

Chukai


Il nous faut remonter un tout petit peu la rivière pour nous rendre à l’ancrage de Chukai. C’est une petite ville qui n’a rien de très spécial, mis à part son ancrage protégé. Il me semble que le rallye avait pour habitude de s’y arrêter et nous lisons qu’il faut éviter de s’ancrer en face de la ville à cause des pêcheurs à la ligne qui auraient cassé des hublots de bateaux. On peine à s’imaginer mais on suit les conseils en ancrant vers la mangrove un peu en aval.

Alors qu’on s’approche des escaliers pour nous rendre à terre, les pêcheurs nous font de gros signes de partir. Quel accueil ! On va un peu plus au large tout en leur montrant notre intention de nous rendre vers les escaliers. Puis ils nous font signe du passage à prendre. Une fois aux escaliers certains viennent nous aider à amarrer et contrairement à notre première impression, ils sont très gentils et accueillants.

En les regardant pêcher nous comprenons. Ils ont une technique de lance incroyable, ils lancent leurs leurres très loin, les hublots brisés et le pourquoi ils nous ont fait signe de nous éloigner, et non pas de partir, fait sens à présent.


Nous faisons un petit tour de la ville et quelques petits achats avant de retrouver les CAILIN LOMHARA dans un restaurant chinois. Les restaurants chinois étant les seuls où nos capitaines peuvent se faire servir de la bière.


 

Pulau Tenggol

Plusieurs bateaux de la flotte se sont arrêtés à l’île de Tenggol et y ont fait de superbes plongées. Il y aurait plusieurs bouées et tous sont repartis, on espère donc avoir une petite place.

Alors que nous arrivons à la bouée, les bateaux de plongée nous frôlent et nous regardent de travers, certains skippers nous filmant, il y a un malaise.

Stéphane se rend à terre au centre de plongée pour savoir quelle bouée ils préfèrent qu’on prenne. Aucune ! On a qu’à ancrer et il montre 2 spots. Nous sommes dans un parc national, avec notre expérience à Sibu, ça ne nous enchante pas trop mais on va jeter un coup d’œil.

Le premier « ancrage » proposé est une petite langue de sable de 2-3m de large et à peine un peu plus longue, à plus de 6m de profondeur il nous faut 30m de chaîne, dont une grande partie serait sur des coraux magnifiques et bien vivants. Etonnant pour un centre de plongée de nous proposer d’ancrer là. La seconde place est à plus de 30m de profondeur, impossible d’ancrer avec nos 70m de chaîne et de partir plonger en toute quiétude. Nous repartons déçus.

Apparemment les bateaux de la flotte qui sont passé avant nous ont agacé les centres de plongées, pour la plupart chinois, qui viennent ici depuis la terre ferme en speed boat. Ils ont dû les prendre pour de la concurrence.

Nous naviguons direction terre ferme, longeons les filets de pêche cherchant un espace pour aller ancrer pour la nuit.

 

Pulau Kapas


Toute la flotte se retrouve à l’ancrage de cette île qui est également un parc national. Si nous avons bien vu, toutes les îles le long de la côte ouest de la péninsule malaysienne sont des parcs nationaux.


Sazli, notre organisateur vient nous rendre visite en speed boat. Les WODAN ont organisé un après-midi criquet sur la plage. Tous sur la plage avec nos apéros respectifs, nous jouons chacun notre tour un peu de criquet pour essayer.