Les tortues de Redang


Nous sommes plusieurs à nous rendre à Redang. L’île est très touristique dû aux nombreuses tortues de mer qui se promènent devant la plage.

Nous passons le paquebot THE WORLD qui est ancré à l’entrée de la baie où nous nous rendons. Ce paquebot de croisière héberge une communauté résidente qui par l’achat des appartements est copropriétaire du navire.

Nous ancrons un peu plus loin dans le sable et regardons passer le ballet des bateaux promène-touristes qui passent comme des bolides entre nos bateaux en freinant au dernier moment avant d’accoster la plage. La vitesse de ces bateaux nous surprend, non seulement c’est dangereux pour nous, mais que dire des tortues ?

 

Visites sur OLENA

A peine ancrés voici qu’on reçoit une photo de notre bateau pris de la plage de l’un des professeurs avec lequel nous avions eu de bonnes conversations lors de la rencontre avec des officiels à Port Dickson, qui profitaient de la présence de plaisanciers comme consultants pour leurs idées de nouvelles lois. Il est en week-end à Redang ! Nous allons le chercher, ainsi nous passons un chouette moment avec lui et un de ses amis à bord d’OLENA.

Deux jours plus tard, nous recevons un message de personnes du Reef-Check, l’entreprise de protection des récifs dont fait partie Alvin avec lequel nous avons fait du plantage de corail à Tioman. Alvin leur a donné notre numéro et informés de notre visite sur l’île. Ils voudraient nous rendre visite. Nous allons les chercher à terre, c’est une jeune femme et son assistant qui viennent à bord. Nous passons un très bon moment en leur compagnie et apprenons beaucoup sur leur projet pour la sauvegarde des tortues.

Ils ont fait un parc avec des cordes pour empêcher les bateaux d’entrer où les touristes font du snorkeling avec les tortues. Ils ont essayé de fermer une partie de la plage en vain, car il est impossible de s’y baigner tant elle est remplie de bateaux de touristes qui arrivent et repartent à toute vitesse. La vitesse de ces bateaux est un danger pour les tortues, car elles ne se limitent pas au parc, elles sont partout dans la baie. Régulièrement certaines succombent à un accident en passant dans les hélices des bateaux naviguant à grande vitesse.

Nous apprenons qu’une bonne partie de ces bateaux-touristes ne partent pas depuis le ponton officiel où les billets d’entrée du parc sont vendus, c’est tout du manque à gagner pour le parc. Tous le savent mais personne ne fait rien.

 

Sous l’eau


Un matin avant l’arrivée de tous les bateaux nous allons snorkeler avec les tortues. Effectivement il y en a beaucoup, elles restent par là car elles sont nourries par les bateaux promène-touristes !


Puis nous sortons nos affaires de plongée et partons avec Elina et Mike de LIDA GIRL à la recherche d’une épave. Ce que nous pensions être la fameuse bouée de l’épave s’avère être une trappe à poissons. Après un bon fou-rire nous faisons surface et rejoignons les SUNRISE II qui sont en train de plonger dans une baie à touristes. Nous attachons nos annexes à la même bouée et descendons au plus profond. C’est dingue, les gens font du snorkeling autour des bateaux aux bouées alors que d’autres bateaux arrivent ou repartent à toute vitesse. C’est à se demander combien d’accidents ils ont par année, ces capitaines ne sont pas conscients du danger qu’ils sont !


Le corail est magnifique, nous nous promenons dans un jardin de corail. Malgré tous les touristes qui se promènent par-là, le corail n’a pas souffert. Il faut dire que la plupart (les asiatiques) se baignent en gilet de sauvetage et restent bien à la surface sans rien toucher.

 

Petit tour à la clinique

Timeo a commencé une allergie, aucune idée de quoi mais ça empire et il aurait envie de s’arracher la peau. Nous recevons la visite des gens de Reef Check alors que je cherche les adresses de médecins sur l’île. Avant leur départ nous demandons conseil à nos hôtes qui appellent la clinique. Timeo et moi partons avec eux, le jeune homme insiste pour nous conduire à la clinique qui est de l’autre côté de l’île. Nous montons à 3 sur sa moto et partons pour une virée d’une dizaine de minutes, alors qu’en bateau il nous aurait fallu quelques heures pour faire tout le tour.

Le médecin suppose qu’il s’agit d’insectes comme un genre de moustique. Franchement on est sceptiques car ça a commencé à un endroit et ça s’est élargi. Il administre un antihistaminique par piqûre et nous donne une pommade de cortisone avec une autre pour hydrater la peau car la cortisone a tendance à la sécher.

Ça prend du temps, Timeo se sent le mieux dans l’eau sinon il se gratte beaucoup. La cortisone a l’air de faire de l’effet. Serait-ce une allergie au baume du tigre qu’il se mettait régulièrement pour apaiser ses démangeaisons ? On ne touche plus le baume du tigre et petit à petit l’allergie part.