Seremban

L’avantage du rallye c’est qu’on reçoit des informations touristiques sur les lieux des escales. Fini les recherches ! Nous prenons un Grab (taxi) et partons à Seremban, une ville 30km à l’intérieur des terres.

 

Mosquée Sri Sendayan


Sur les photos la mosquée a l’air superbe, c’est notre premier arrêt. Alors qu’on sort nos pulls à manches longues et sarong dans le parking, l’un des gardes vient à nous nous faisant non du doit et nous prie de le suivre et d’attendre. Puis voilà qu’un homme arrive avec des habits sur ceintres, 3 tenues pour les dames, 1 sarong pour Stéphane. Ils nous aident à nous habiller.

A nouveau je suis positivement surprise de voir qu’ils sont si bien organisés pour les touristes non musulmans. J’avais tellement entendu qu’un non musulman n’avait rien à faire dans une mosquée que ça me surprendra toujours.

Une fois en tenue, qui je l’avoue m’avait donné l’impression d’être en tenue de ku-kux-clan, l’un des hommes nous accompagne pour nous faire visiter la mosquée. Nous avons même droit à un guide !

La mosquée a été finie d’être bâtie en 2019 juste avant l’épidémie. Elle est de style oriental, sa coupole est plaquée d’or, le tapis (si doux qu’on s’y coucherait dessus) vient de Turquie, ses boiseries d’Afrique et de l’Inde et le marbre je ne sais plus d’où. Partout où l’on regarde on y voit du bois sculpté, c’est juste magnifique. Il est clair qu’il a été investi énormément d’argent dans la construction de ce chef-d’œuvre.

A force de visiter des temples/mosquées/églises, nous nous rendons compte que peu importe la religion, l’homme construit les bâtiments les plus beaux pour leurs lieux de prières, qu’ils considèrent étant la maison de leur(s) Dieu(x). Parfois quand on est dans un pays pauvre où les gens mendient dans la rue, la richesse du/des temple(s)/mosquée(s) jurent un peu et c’est là qu’on se rend compte que c’est pareil en Europe, combien de mendiants voyons-nous aux abords des cathédrales ?


 

Temple taoiste



Nous voilà aux abords d’un temple en haut d’un petit mont. Après avoir mis nos sarongs nous entrons dans le temple.

Ce temple n’est pas un bâtiment mais quelques bâtiments et autels répartis dans un jardin en haut du mont. Il y a des bassins où des tortues, bien trop nombreuses, sont entassées, des bassins de poissons rouges et même des lapins. Nous pouvons acheter de la nourriture pour les lapins et les poissons.

L’endroit est calme et paisible, on se promène dans le jardin, on admire les statues, suit les chemins pour atterrir de l’autre côté du mont où il y a d’autres autels dans les creux de la roche.


 

Le centre-ville


Nous faisons un petit tour au centre-ville pour aller voir la rue « street Art », dont les murs sont remplis de magnifiques peintures.




Nous choisissons de manger dans un petit restaurant de rue. Certains soirs ils ferment la route et de petits restaurants ambulants avec tables et chaises s’y installent. Le vendeur nous affirme qu’il peut nous faire un plat pas fort sans piment, on le prend au mot.


A la réception de nos assiettes, même Cyliane qui aime le fort, a trouvé que c’était immangeable. Le tenancier voyant nos têtes vient voir et goûte. Bien sûr pour lui c’est bon mais effectivement il y a « un peu » de fort. Ils n’ont pas ajouté du piment en cuisinant, ce sont les abords du wok et la spatule du plat du client juste avant nous. Je n’ose pas m’imaginer combien fort est son assiette !

Cette-fois c’est le tenancier lui-même qui nous cuisine nos plats dans un wok rincé et même si c’est un peu fort, c’est délicieux !