Whitsundays

Shaw Island

L’aventure australienne commence ! Notre nouveau génois est arrivé, nous quittons le port et pour changer un peu, nous partons visiter les îles !


Il y a 10'000 ans, le niveau de la mer était 35m plus bas et le continent australien s’étendait jusqu’à la Grande Barrière de Corail, qui est à plus de 100km de la côte. Les collines se sont transformées en îles et la mer est peu profonde. Les îles au large entre Mackay et Bowen sont appelées Whitsundays. L’une des grandes îles porte le nom de Whitsunday Island (Pentecôte), nom donné par James Cook car c’était Pentecôte lors de son passage vers ces îles en 1770.

Nous n’avons pas beaucoup de temps pour faire les touristes, il nous faut nous rendre assez rapidement à Airlie Beach pour y réparer notre voile et pour y retrouver des copains. La saison cyclonique approchant, il ne nous faut pas trop perdre de temps si on veut profiter du nord.


C’est bourré de bateaux autour des Whitsundays, surtout autour des îles principales. C’est pire que les Caraïbes. L’AIS est plein de bateaux et une bonne moitié des bateaux n’ont pas d’AIS ! De plus, il ne faut pas de permis ici pour louer un bateau, donc on croise la route de capitaines qui n’ont aucune idée des priorités. Heureusement qu’on a été avertis et qu’on s’est méfié, car certains nous passent devant le nez !

La navigation ici est différente. Nous avons à nouveau pas mal de marées, jusqu’à 4-5 mètres suivant l’endroit. Il y a du courant et il pousse au nord ou au sud selon la marée. On apprend, on s’adapte. La Grande Barrière de Corail protège pas mal, les vagues ne sont pas grandes.

Nous avons fait escale aux îles Keswick, Shaw, Whitsunday et Hook. Nous aurions voulu faire escale à Thomas Island, mais la baie choisie débordait de bateaux collés les uns aux autres.

 

Whitehaven beach


C’est la plage la plus connue du pays, elle fait partie des 10 plages les plus connues au monde. Une plage de sable de silice d’un blanc éclatant s’étalant sur plusieurs kilomètres le long de Whitsunday Island.

Lors de l’approche de l’île je vois une bonne centaine de bateaux à l’AIS, je dois avouer que je n’en ai jamais vu autant sur l’AIS, des bateaux partout et beaucoup tout le long de la plage.

On contourne un petit cap et enfin on voit la fameuse plage. Plein de bateaux et 3 hydravions sont ancrés, un hélicoptère est posé sur la plage. Cet endroit est plus que touristique. On mouille à 2-3km du point de vue où il y a pas mal de place entre des bateaux, on aime pas être entassés comme des sardines.


Nous nous rendons au point de vue en annexe, il y a plein de touristes sur la plage qui sont en train de plier bagages car leur bateau part bientôt. Nous faisons la petite marche jusqu’au point de vue que nous aurons pour nous seuls.

Le sable de silice blanc est vraiment très blanc, il ne chauffe pas au soleil et il grince sous les pieds. C’est un sable assez spécial. Géologiquement il viendrait de l’intérieur des terres australiennes et auraient été déposées là par les rivières puis les courants de la mer.


Le lendemain matin nous déplaçons Olena au nord de la plage et nous rendons en annexe visiter le second point de vue. Il y a beaucoup de monde sur la plateforme, mais le temps d’y monter, nous avons à nouveau les plateformes pour nous seuls. Il y a comme un estuaire, c’est magnifique. Nous le remontons un peu en annexe et nous arrêtons sur une plage avec des rochers de forme spéciale.


Nara Inlet

Nous passons entre les îles Whitsunday et Hook par le Hook Passage qui est très étroit, donc beaucoup de courant. Selon les marées nous devrions avoir le courant contre nous, nous allons voir et sommes surpris d’avoir 4.1 nœuds de courant avec nous ! Quelle chance, mais nous ne comprenons pas vraiment pourquoi le courant est contraire à ce qu’on nous a expliqué.

Nous nous rendons dans le petit fjord Nara car je voudrais visiter le site d’information sur les Ngaro, le peuple aborigène originaire de la région, afin de savoir où se trouvent les grottes peintes par les Ngaro. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la grotte se trouve au bout de ce site culturel.


Ce fjord fait environ 4.8km de profond et 300m de large dans le fond où nous avons ancré. Le paysage est magnifique, c’est la nature pure. On voit et entent plein d’oiseaux divers.


Puis voilà 2 cacatoès blanc à hupe jaune qui viennent se poser sur nos panneaux solaires pour réclamer à manger. Ils sont drôles, prennent le pain avec l’une de leur patte qu’ils utilisent comme nous utilisons nos mains. Le matin à peine le soleil levé, ils débarquent et crient de leur cri pas très joli pour réclamer de la nourriture. Comme on ne bouge pas, ils vont squatter et réclamer sur le bateau voisin.