Tubing dans les rizières, crevaison et visites touristiques


Cette-fois on veut profiter des visiter les rizières en terrasses. Il y en a plein l’île, certaines sont très touristiques. Voilà que je tombe sur l’info d’une qui est moins touristique où l’on peut aller faire du tubing, c’est-à-dire descendre le cours d’eau d’irrigation des rizières assis sur des tubes de chambre à air.

 

Ça grimpe et il y a des animaux



Il nous faut d’abord grimper, car Bâli c’est montagneux. Je navigue Stéphane selon les informations de Google Maps qui nous emmène sur des petits chemins parfois même pas goudronnés si étroits qu’on ne peut même pas croiser une moto. De plus ça grimpe raide et il y a pas mal de virages en épingle!



Parfois nous devons nous arrêter à cause d’animaux sur la route. Un chien dort sur la route à côté d’une maison dont sa propriétaire est à l’avant. On s’arrête, le chien ne bouge pas, ni la propriétaire. C’est à moi de descendre de voiture pour réveiller le chien afin qu’il aille se coucher ailleurs.



Nous sommes enfin sur la crête et avons rejoint la route principale. Cette-fois Google nous a amené à bon port, on pensait déjà devoir faire demi-tour, ce qui nous est déjà arrivé à plusieurs reprises.



Pura Luhur Besikalung



On se faufile sur les routes qui se promènent entre les différentes terrasses de rizières de la région de Jatiluwih. Google Maps n’est pas très clair à un endroit et nous prenons la mauvaise route.

Continuant quelques centaines de mètres pour pouvoir faire demi-tour nous voici sur la place de parc d’un temple au pied de terrasses de rizières. Etant sur place, on visite l’endroit.



C’est calme, il y a pas mal d’arbres ce qui rend de la fraîcheur suivant les endroits. Chacun se promène et visite selon ses envies. A la fin de la visite on se retrouve à côté de l’entrée au petit snack. Vue imprenable sur les terrasses où l’on regarde les travailleurs, on se rafraîchit d’une bonne boisson et d’un petit encas.



Crevaison, il nous manque une roue

Cette fois nous prenons la bonne route et nous retrouvons vers la caisse. Nous payons l’entrée et l’un vient en scooter nous montrer la route. La route est de pire en pire, il y a des trous, on voit par endroit de l’eau qui gicle car en-dessous il y a les canalisations pour l’irrigation des terrasses. Il nous montre où il nous faudra nous arrêter au retour pour visiter la chute d’eau puis nous continuons notre chemin. La route est trouée, certains tubes bétonnés d’irrigation ont collapsé. Stéphane conduit du mieux qu’il peut mais on crève. Le pneu s’est comme coupé sur l’un des côtés, probablement à l’un des bords de trous.

L’homme en scooter ne nous voyant plus suivre fait demi-tour puis vient nous aider à changer de roue. Un autre arrive et se met également à aider. Nous ne connaissons pas cette voiture donc on perd pas mal de temps à chercher le cric et les outils.

La roue de secours me parait bien peu gonflée, je me dis que ce n’est pas possible que ça doit être une impression. Mais voilà, au fur et à mesure que le cric fait descendre la voiture, le pneu s’aplatit. La roue de secours est autant plate que la roue crevée. Génial, on est loin de tout en pleine nature.

La place de parc est toute proche à environ 200m. Les enfants et moi faisons le chemin à pied, Stéphane roule la voiture car on ne peut pas la laisser au milieu de la route qui n’est pas assez large pour croiser.

L’un des hommes embarque la roue crevée et part au village la faire réparer. L’autre nous amène vers la maisonnette qui fait office de restaurant et de location de chambres à air pour faire du tubing. La dame du restaurant nous amène à une petite maisonnette, ils louent des petits bungalows en haut des rizières et à cause de notre petite péripétie, ils nous mettent l’un à disposition.

 

Tubing dans les rizières



En tenue de bain, nous retrouvons la dame qui nous remet chacun une chambre à air. Ensuite nous empruntons le chemin le long du cours d’eau. Les rizières en terrasses c’est beau, on s’en met plein la vue ! On passe à un endroit où le cours d’eau passe dans un tunnel, mais la dame continue, on suit.



A un endroit elle nous prend les chaussures et nous descendons à l’eau. Elle est froide ! On ne s’attendait pas à cette fraîcheur. Nous nous laissons emporter par le faible courant du cours d’eau qui se promène entre les rizières. Par endroits il y a de l’eau qui arrive des rizières en haut, par endroit de l’eau sort pour irriguer les rizières en contrebas. C’est calme et paisible, mais le soleil nous brûle ! On aurait dû garder des habits.

On arrive au tunnel, un bambou nous permet de nous retenir afin de passer l’un après l’autre. A la sortie un autre cours d’eau rejoint celui-ci et la vitesse augmente. Là ça commence à être sympa, les tubes se mettent à tourner quand ils tapent dans les bords.



On refait tous la descente depuis le tunnel, puis je retourne avec les enfants jusque tout en haut. A notre arrivée Stéphane nous attend, la voiture est à nouveau sur 4 roues fonctionnelles, il est temps de repartir.




 

Chutes Air Terjun Besi Kalung



Nous nous arrêtons pour voir la chute. La route est en haut des rizières alors que la chute est en bas des rizières. Nous devons donc descendre à pied dans les rizières et rien que pour ça, ça vaut le coup de s’arrêter.

Nous passons à côté de petites maisonnettes abritant une vache ou deux. Certaines terrasses n’ont pas de riz mais sont de vrais jardins potagers. Des locaux sont en train de s’occuper des plantations, on passe à côté de cocotiers où une échelle faite d’un tronc de bambou unique est appuyée. Nous sommes toujours surpris de découvrir tout ce qu’ils peuvent faire avec peu.

On arrive en bordure boisée, on entend déjà la chute. Un panneau nous indique qu’elle est sacrée, que les femmes n’ont pas le droit d’y aller pendant leurs périodes, qu’il est interdit d’y aller en période de deuil, qu’on ne peut pas aller dans l’eau et qu’il est interdit de jurer, d’avoir de pensées négatives et dire des vilains mots !

On descend un peu dans la petite forêt pour rejoindre le cours d’eau. On passe vers une autre petite chute avant d’arriver au bassin en face de la chute sacrée.

 

Pura Ulun Danu Bratan



En chemin du retour nous nous arrêtons à Bedugul pour visiter le fameux temple si touristique au bord du lac.



Juste avant l’arrivée au parking je vois un Mixue et lance « ceux qui ne veulent pas visiter de temple pourront prendre une glace au Mixue ». Résultat, je me retrouve seule à visiter ce temple. J’admets, on a visité tant de temples et ils se ressemblent tous. De plus les glaces et thés Mixue, c’est tellement bon !



Je me balade, il y a de jolies statues, les jardins sont très beaux, c’est plein de touristes mais ça va encore, le parking est plus qu’à moitié vide.




Une partie de jardin a même une grotte artificielle payante dont je n’ai pas envie de visiter et des statues d’animaux.



De se trouver à Bedugul, qui est le jardin potager de l’île, nous profitons de faire le plein au marché et d’acheter des fraises en bord de route, car elles viennent d’ici.


Sur les hauteurs de Bâli, la tour Keet Turyapada et quelques marchés le long de la route

 

Twin waterfalls




Le lendemain nous remontons sur le plateau pour redescendre un chouilla afin de visiter les Twin waterfalls. Cette région compte plein de chutes d’eau.

Après avoir parqué la voiture nous empruntons un petit sentier qui descend. Ils annoncent une faible distance de plusieurs centaines de mètres, mais la descente continue sans cesse. Nous croisons des gens qui nous disent que c’est plus très loin.

Arrivé en bas on se demande si la distance donnée n’était pas la dénivellation, tant nous avons marché. Les chutes sont l’une à côté de l’autre, tels des jumelles comme leur nom l’indique. La verdure aux alentours est entretenue comme un jardin et un pont traverse le cours d’eau.



Après avoir traversé le pont j’emprunte un petit sentier en zig-zag qui remonte, curieuse de voir où il m’emmène. Je me retrouve dans un sous-bois, j’entends des chutes partout. Je me déplace un peu et voilà que je vois une autre chute parallèle aux jumelles, séparée de quelques dizaines de mètres de roches et forêt, puis en face je vois une cascade d’un autre cours d’eau. Quelques mètres plus loin au-dessous, ce sont 3 cours d’eau qui se rejoignent.



Récolte de riz et parc aquatique

Il y a pas mal de bateaux qui passent au mouillage, des gens qu’on connait d’autres dont on fait connaissance. Il y a même plusieurs bateaux avec des enfants !

Un jour nous décidons de nous rendre à un parc aquatique non touristique avec les SECOND SUN que nous venons de faire connaissance. Sans la maman qui reste à bord nous partons les 3 adultes avec les 4 enfants à bord de la voiture qu’on loue pour l’occasion.





Le parc se trouve en bordure de rizière et ils sont en train de récolter le riz à la main ! Depuis le temps que je souhaite voir ça ! Alors que le reste de l’équipe se rend déjà au parc, je m’approche des champs pour faire quelques photos.

Les gens assez proches, je leur demande par geste si c’est ok de filmer, c’est avec un grand plaisir qu’ils me font oui et m’invitent de m’approcher.

Tout en travaillant, ils me font comprendre ce qu’ils font et sont heureux de me voir prendre quelques vidéos, ils ont l’air fiers.



Ensuite je rejoins les autres au parc aquatique. L’eau est fraîche, elle vient des cours d’eau et s’écoule dans les cours d’eau, pas de chlore ou de chimie. Il y a quelques toboggans, c’est un endroit très agréable pour passer une journée.