Pollution plastique

Malheureusement on trouve du plastique et des déchets partout. Ce ne sont pas des déchets de promeneurs, ce sont des déchets venus de la mer. Comme partout on trouve des flip-flops et autres chaussures ainsi que des bouteilles en plastique en grande quantité. 

 

Les bouchons des bouteilles PET se désagrègent très vite, le nombre de fois que je me suis retrouvée avec un bouchon en miettes dans les mains alors que j’ouvrais une bouteille pour la vider de son eau. La liste des déchets qu’on trouve est grande, majoritairement c’est fait de plastique, qui s’émiette à la longue avec les UV du soleil pour finir par être du microplastique, si petit que ça passe même dans les filtres à eau. Nous buvons déjà du plastique !

Quand j’étais petite chaque bouteille avait une consigne. On recevait cet argent en retour une fois qu’on ramenait la bouteille. Pourquoi ne pas revenir à ce système qui fonctionnait très bien à l’époque ? Ça ferait le plus grand bien à notre Mère Nature ! Vous n’imaginez pas les tonnes de déchets que nous avons vu sur toutes les plages que nous avons eu la chance de visiter. Parfois il y en a tant que nous ne sortons même plus nos sacs à poubelles. Ils seraient pleins en mois de 2 minutes et nous n’avons pas la capacité de ramener tous ces déchets.

Le déchet le plus insolite que nous avons ramené des îlots du Sud c’était une palette en plastique. Stéphane qui une fois de plus me dit « ah non ! Tu ne vas pas ramener ça !?! » et moi qui répond comme d’habitude « bah oui ! je ne peux pas laisser ça sur la plage ! ». C’est moi qui parcours la moitié du tour de l’îlot en traînant la palette derrière moi. Par contre il m’aide à la monter à bord et à l’attacher.

Sur un autre îlot nous avons trouvé un gros cadre en inox muni d’un compresseur frigorifique, restes d’une épave ou d’un container frigorifique. Il était enfoui sous le sable à ras-bord de l’eau. Un peu de métal dépassait du sable ce qui était dangereux pour les promeneurs à marée un peu plus haute. On a passé pas mal de temps à le dessabler avec les moyens du bord et à monter ces pièces en haut de la plage. C’était malheureusement impossible de prendre à bord, ces pièces faisant plusieurs centaines de kilos. La mousse d’isolation se trouvait un peu plus loin, aussi trop volumineux pour prendre avec nous.

Nous avons régulièrement vu des bouts d’épaves, c’est aussi un gros problème.