Le dessalinateur est en marche, nous remplissons nos cuves. Celle de tribord étant pleine je vais changer la vanne pour remplir celle de bâbord. Une 20aine de minutes plus tard je vais voir les jauges et la cuve tribord serait vide.
et Josh de la voilerie qui vient prendre les mesures pour notre nouvelle voile
J’avertis Stéphane par un « on a un problème » pensant qu’il s’agissait d’un problème de jauge. Il a rigolé pensant que ce n’était rien. On s’est plantés tous les deux, notre cuve tribord s’était vidée entièrement ! Et comme la nouvelle pompe de cale est assez silencieuse, nous n’avons rien entendu !
300 litres d’eau douce rejeté à la mer ! Ça fait mal, car le prix de production d’eau douce coûte bien plus chère que ce qu’on paye l’eau en Suisse (environ 190 CHF pour 1000 litres). Afin que ça n’arrive plus, nous organiserons un buzzer pour mettre sur la pompe de cale. Si elle se met en marche, on doit l’entendre.
La cause a vite été trouvée. Un tuyau du chauffe-eau, avec un gainage métallique, a rompu. C’est étonnant comment tout se casse sur un bateau.
Nous remarquons également que notre génois léger se déchire de partout. Nous le réparons au mieux mais notre voile est en fin de vie. Nous allons devoir commander une nouvelle voile.
