Encore à Savusavu

Depuis le retour de la pandémie à Fiji, Savusavu est devenu notre second « chez nous » fidjien. Un paquet nous y attend, c’est le moment de retourner à Savusavu. La houle était très forte et surtout très courte, ce qui est très désagréable, nous étions plusieurs bateaux à déguster. Les enfants ont apprécié notre passage du cap qui nous mettait à l’abri des vagues au bout de longues heures à se faire retourner l’estomac.

 

1er août


Ce qui peut paraitre qu’une date pour certains c’est pour nous un jour important. C’est la fête nationale Suisse ! Les enfants ont sorti tous les drapeaux suisses qu’on avait et ont décoré Olena. Timeo en a accroché un à un bâton et s’amusait à le faire voler.

Nous ne sommes pas les seuls suisses dans le coin. Il y a nos amis du bateau CORAL TREKKER qui sont également mouillés à la marina, mais à terre habitent Ramona et Kim, tous deux en couple avec une personne locale.

Nous nous sommes retrouvés chez Ramona & Ben pour marquer le coup autour d’un BBQ. Moment très sympa avec une superbe vue sur la baie.

Sargam, l’amie fidjienne d’origine indienne de Kim nous a fait un gâteau avec un magnifique drapeau suisse. Il était aussi beau que délicieux.

Elina a fait un montage vidéo de cette soirée, son premier montage que vous pouvez voir ici.

 

Fête d’anniversaires


Nous avons été invités à 2 reprises à des fêtes d’anniversaires dans le Resort Daku à moins de 2km de la marina. C’est un magnifique endroit au bord de la mer avec piscine et restaurant. Comme partout depuis la pandémie, les seuls clients sont les visiteurs du restaurant, il vaut donc mieux réserver.

Notre amie globbe-trotteuse et bateau-stoppeuse Jane (elle voyage en tant qu’équipière en changeant régulièrement de bateau) y fêtait ses 60 printemps. Le cuisinier nous a préparé une excellente salade, un beau et délicieux gâteau et des spaghettis avec une délicieuse sauce tomate avec beaucoup de poulet. Les spaghettis étaient bien trop cuits, ils fondaient tel du beurre, ce qui n’est pas trop surprenant sachant que les pâtes ne sont pas vraiment un plat qu’ils cuisinent à Fiji. Ici les spaghettis s’achètent en boîte de conserve ! Leurs pâtes sont les nouilles de soupe chinoise en paquets individuels, ils vident le bouillon.


Baptistine de notre bateau ami belge ESTRAN y a fêté ses 12 ans. Le papa est allé organiser la fête et n’ayant pu voir le cuisinier s’est soucié n’avoir pu organiser le repas. La surprise était de taille ! C’était tellement chouette que j’ai regretté d’’avoir été à Vuda lors des anniversaires de nos 2 petits.

Nous étions les uniques clients, les 5 d’Estran, nos 3 loulous et moi, Stéphane ayant dû se rendre à la ville de Labassa à 2h30 de route. Pour la modique somme de 10CHF/US$ par adulte et 5 CHF/US$ par enfant, ils nous ont servi comme de rois !

Plateau avec des hamburgers (bœuf et poisson), plat de pièces de poulet, 3 pizzas, frites, salade de pâtes, salade de crudités et chaque fois qu’un plat se vidait ils en ramenaient. A un moment nous avons dû leur dire stop, il y en avait bien trop ! Et cerise sur le gâteau, un superbe et délicieux gâteau en dessert avec une boule de glace ! Le menu parfait pour des enfants !

Il va sans dire que les enfants se sont amusés comme des petits fous à la piscine et que le retour à pied a fait le plus grand bien pour la digestion.


 

Renouveau de garde-robe

Vivant sur le bateau, les habits et le paraître n’est pas important. Nombreux sont les voileux avec des habits propres mais tachés et troués. C’est malheureusement aussi notre cas parfois. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à détacher les vêtements comme en Suisse. Peut-être est-ce dû aux fruits exotiques que les enfants laissent souvent tomber sur leurs habits ? Quant aux trous, pendant le linge au vent sur le bateau, les nombreuses pincettes pour ne pas le perdre y sont pour beaucoup. Un t-shirt neuf ne met pas long avant d’être troué.

Lors de notre séjour en Polynésie nous n’avions pas acheté d’habits ou alors juste le nécessaire, car tout y était assez cher. A Fiji le textile vient généralement d’Inde vu que près de la moitié des fidjiens est d’origine indienne. Les prix sont très intéressants et en période de pandémie ils font des réductions importantes. La boutique Jack’s of Fiji faisait 25% de rabais sur toute la facture si on prenait un minimum de 4 articles. Nous y avons fait un tour pour toute la famille et sommes sortis avec de gros sacs bien rempli.

 

Nombreuses familles

Nous sommes plusieurs familles au mouillage. Les enfants vont et viennent, s’amusent sur la pelouse de la marina. Elina va chercher un groupe d’ados et tous se rendent au mini magasin qui vend des cônes de glaces à 0.50 CHF la boule. Ainsi nous nous retrouvons coincés au bateau pour un moment sans annexe.

Sur un bateau voisin il y a une famille d’australiens vivant depuis des années en Nouvelle-Zélande qui ont 9 enfants ! La plus jeune a moins de 2 ans, la plus âgée 17 ans. Et la maman est aussi mince que moi !

Un bateau argentin était de passage, ils avaient 6 enfants ! Mais étant une famille aisée, ils avaient une nany à bord ainsi que 2 membres d’équipage, ça aide.

Nous avons fait la connaissance d’une famille allemande résidant en Nouvelle-Zélande depuis bientôt 5 ans. Leurs fils jumeaux ont l’âge d’Elina et c’est marrant de voir qu’après quelques années à l’étranger, les garçons communiquent en anglais entre-eux.

Ils sont propriétaires de la grande sœur d’OLENA, SUMORE II un Lagoon 570 fabriqué dans les mêmes années. Leur bateau fait 10 pieds de plus que le nôtre. En mètres ça fait que 3.05m de plus mais en grandeur de bateau c’est énorme ! En plus de la longueur il est bien plus large, plus haut, plus spacieux. Ça ne fait pas si longtemps qu’ils en sont les heureux propriétaires et Stéphane a bien pu les aider à connaître mieux leur bateau.

L’ancien propriétaire a navigué jusqu’en Nouvelle-Zélande puis est parti en vacances dans son pays prenant juste le nécessaire. Comme c’est le cas de beaucoup de gens depuis la pandémie, il lui a été impossible de retourner à son bateau, car la Nouvelle-Zélande est fermée. Peu importe si ton bateau s’y trouve. Certains payent des places au port depuis bientôt 2 ans sans savoir jusqu’à quand ça va durer. Au bout d’un certain temps, le propriétaire a décidé de vendre et c’était une bonne affaire pour nos amis allemands. Moteurs et génératrice neufs, des pièces de rechange et outils en grande quantité, des affaires de surf et plongée, ils ont même trouvé un laptop ! Nous sommes heureux pour nos amis, mais l’histoire est vraiment triste pour cet ancien propriétaire ainsi que plein d’autres dans la même position, qui a bichonné son bateau et s’est trouvé forcé de le vendre avec tous ses objets personnels à bord.

 

De l’entretien, encore et toujours !

Les joies de jouer avec la "neige" du congélateur pendant le dégivrage. 

Les autres bateaux ont aussi des travaux :
Robert de CORAL TREKKER découpe des planches pour fabriquer des tiroirs.

 

Nous profitons de la marina et de l’eau courante pour sortir notre annexe et de nettoyer la coque. Malgré qu’on la lève chaque nuit, les algues s’y collent.

On a refait les joints des fenêtres, car l’eau commençait à s’infiltrer. Un frigo est tombé en panne, le boîtier électronique a foiré, nous avons dû en commander un nouveau en Nouvelle-Zélande car nous n’avons pas trouvé à Fiji. Stéphane n’a pas chômé et j’ai fait un peu de couture avec Elina.

 

A nouveau un salon confortable !


Notre installation de fortune pendant près de 5 mois

Nos amis POGEYAN sont revenus de Denarau chargés de nos coussins du carré (de notre salon). Nous les avions remis à une amie fin mars afin qu’elle nous couse des housses pour protéger le cuir. Comme aucun coussin n’a la même forme et que c’est arrondi dans tous les sens, elle a passé beaucoup d’heures à faire les patrons et à coudre.

Au moment de remettre ces coussins, nos plans étaient de revenir d’ici 6 semaines. Mais la pandémie a éclaté à Fiji rendant l’île principale où vit notre amie un endroit contaminé qui nous est interdit d’accès. Après plusieurs mois un protocole s’est installé, nous pouvions nous rendre à Denarau mais il faut faire une quatorzaine à l’ancre + tests PCR (à 150.-CHF/USD par personne) pour pouvoir retourner dans les îles. Nous avons décidé d’éviter ces frais. Alors quand nos amis ont dû s’y rendre, notre amie en a profité pour leur livrer les coussins et les nouvelles housses. Après 4.5 mois notre salon est enfin à nouveau un endroit où on peut s’installer confortablement. Quant aux housses, notre amie a fait un superbe travail. Nous avons choisi un tissu imprimé assez chargé, il faut qu’on s’habitue, mais le choix a été fait car les enfants tachant tout on ne verra pas de suite la moindre tache.

Quant à nos amis qui se sont rendus à Denarau, le protocole a changé en notre faveur. Nous sommes bloqués à l’île de Denarau (reliée par un petit pont à l’île principale) ainsi nous n’avons pas de quatorzaine à faire pour repartir en navigation. Merci Fiji, merci la Blue Lane ! C’est l’unique pays au monde qui met des règles spéciales et sensées pour les navigateurs tout en respectant le protocole COVID !

Entrée d’une nouvelle année scolaire, 4ème & 6ème primaire, Elina fait une 10ème année facultative