Richelieu Rock
Nous quittons Surin pour nous rendre à Richelieu Rock, une pierre qui émerge parfois de l’eau, où s’entassent un grand nombre de poissons.
Ça fait partie du parc de Surin, et c’est classé parmi les plus beaux sites de plongées au monde. Nous avons nos tiquets pour la plongée, nous espérons juste trouver une bouée de libre. Après quelques heures de navigation les AIS des bateaux sur place commencent à apparaître et ce n’est pas génial. Le ranger nous a parlé de 5-6 bouées, il y a plus ou moins le même nombre de bateaux. Le MARCO POLO y est, d’autres bateaux ont l’air de ne pas être à une bouée. Alors que nous approchons nous voyons qu’il y a un peu plus de mouillages que ce que nous a dit le ranger. Une bouée est libre, nous la prenons.
Cyliane nous dépose à la bouée pour annexes près du rocher où se fracassent quelques vagues. Nous convenons de ressortir au même endroit pour pouvoir se tenir à la bouée, car il y a pas mal de courant et nous ne voudrions pas dériver en pleine mer. OLENA n’étant pas loin ils doivent surveiller notre sortie de l’eau.
Une fois la tête sous l’eau c’est un spectacle magnifique. Les rochers forment un C, il y a du corail, plein de petites bêtes dont même des hippocampes qu’on n’a malheureusement pas vu cette-fois. Les poissons se promènent en banc et on en voit des gros.
Etant seuls, nous ne nous aventurons pas trop loin et restons un peu scotchés aux parois pour ne pas se faire prendre par le courant. Il n’est pas certain que les autres bateaux de plongée aient un œil sur nous. Certes, nous ne profitons pas autant de la plongée que les autres touristes mais nous nous en mettons plein les yeux et apprécions énormément cette plongée.
Ko Phayam
Nous continuons notre route au nord, très proche du Myanmar qu’on appelait autrefois Birmanie. Les îles au nord de Surin c’est déjà le Myanmar, mais du côté de la côte il y a encore quelques îles thaïlandaises. Les AUSBOS sont à Ko Phayam et nous ont dit que c’était superbe.
Nous mouillons dans la baie où nous pensions les trouver mais ils sont au sud. Nous décidons de rester ici pour la nuit et partons faire un tour à la plage. Nous retrouvons Derek qui est venu directement de Surin.
Ils ont construit un bateau de pirate sur la plage, mais les hommes choisissent un autre restaurant. Il y a plein de calao, ces oiseaux avec un drôle de bec. Cette-fois j’arrive enfin à en prendre de près en photo !
Nous passons une seconde nuit dans un autre ancrage. N’ayant pas de houle les vagues pour le surf sont manquantes, les AUSBOS sont déçus et décident de partir le lendemain. Nous partons avec eux le matin tôt pour plonger à Richelieu Rock.
Richelieu Rock à nouveau
A nouveau il y a plein de bateaux de plongée, mais nous trouvons 2 mouillages de libre pour nos bateaux. La maman, la fille, Stéphane et moi partons plonger alors que Timeo va faire du snorkeling avec le père et le fils. Cyliane n’est pas intéressée à mettre la tête sous l’eau, elle préfère nous conduire.
Cette-fois nous sommes plus libres de plonger un peu plus loin. Le mari est avec son annexe à la bouée près du rocher et il a un œil sur nous. Le site est vraiment superbe, le courant est fort il faut se méfier. Nous faisons le tour du rocher et remontons par l’arrière où nous voyons les 2 garçons faire du snorkeling. Ce n’est pas l’endroit idéal pour faire du snorkeling, trop profond, trop de courant, mais Timeo a apprécié.
Nos chemins se séparent, AUSBOS retournent à Surin, nous retournons gentiment à Phuket pour retrouver Elina qui trouve qu’on est partis bien loin.
Le plein à Khao Lak
Lors de notre route au sud nous faisons une halte à Khao Lak pour y faire le plein. Nous avons vu la station sur le ponton des bateaux de croisière. Stéphane se renseigne et on nous dit d’attendre 17h car le MARCO POLO va s’amarrer et il faudra se docker à eux.
MARCO POLO arrive, suivi par plusieurs autres bateaux de croisière. Tous s’attachent les uns aux autres, nous nous amarrons au dernier. Il me faut traverser 3 bateaux pour arriver à terre. Le pompiste discute avec le capitaine du MARCO POLO, c’est bien le même que lors de mes croisières!
Un tuyau, genre tuyau d’eau traîne dans l’eau vers l’un des bateaux. C’est le tuyau de la pompe ! Le pompiste informe de passer le tuyau jusqu’à OLENA. Une fois le tuyau en position, Stéphane me donne le OK pour que le pompiste ouvre gentiment la vanne. C’est une nouvelle expérience de faire le plein, mais bien plus facile que de traverser les plages avec des jerricanes pleines.