SUVA, la capitale


Les fêtes & le cyclone passés nous avons fait cap pour SUVA afin d’aller y réparer notre radio. Le représentant de la marque en Australie nous a conseillé son agent à SUVA.

 

Après 24h30 de navigation contre le vent et les vagues, qui étaient désagréables pour beaucoup d’estomacs à bord, nous voici posant l’ancre devant le Royal Yacht Club. On peine à croire que ça fait déjà plus d’un an que nous étions là-bas.

 

Avant même d’ancrer, Stéphane voit le cargo transportant notre annexe de remplacement à quai. Quelle belle surprise, nous contactons de suite l’agent pour l’informer que nous sommes à Suva afin qu’il n’envoie pas l’annexe à Denarau.

 



Les nombreuses épaves entourant le mouillage n’ont pas diminué, au contraire. En plus des épaves coulées il y a un bon nombre de vieux bateaux de pêche chinois groupés à plusieurs bouées qui sont déjà en l’état d’épave. Ils ont amené un nouveau qui était à moitié inondé et les pompes fonctionnaient 24/24 à cracher un bon débit d’eau sans que ça change quoi que ce soit.

 

Après les formalités au Yacht Club afin de pouvoir utiliser leur ponton pour aller à terre, Stéphane organise directement toutes les choses qu’on a besoin de régler là-bas. Nous comptions y rester 7-10 jours, pour finir nous resterions 3 semaines et demi et repartirons sans notre radio.

 

 

Shopping & resto

 


Des fruits énormes dans les supermarchés, et des pommes en tranches en conserves!

 

La première chose qu’on a voulu faire c’est aller au centre commercial faire de gros achats et manger au resto chinois, où les sushis se promènent sur le carrousel. Les enfants se réjouissaient d’y retourner et c’est ce point que les a très déçus alors que nous ne pouvions y retourner en avril de l’an dernier.


Notre clown s’amuse avec les emballage des achats

La ville n’a pas changé, centre commerciaux, supermarchés, échoppes, on y trouve de tout et surtout on trouve beaucoup de choses qu’on ne trouve pas ailleurs dans le pays.

 


Les enfants ont profité d’acheter quelques Legos avec l’argent reçu à Noël.

 


 

  

Rolf, le consul suisse


Nous avons profité de notre séjour à Suva pour revoir notre consul. Il est passé au bateau prendre l’apéro et nous nous sommes retrouvés pour un repas au sushi bar.

C’est toujours sympa de retrouver des compatriotes.

 

 

L’arrivée de l’annexe


 

22 mois qu’il a fallu entre la décision de Highfield de remplacer notre annexe sous garantie et la réception de celle-ci. Tout n’est pas de leur faute, sans entrer à nouveau dans les détails, la première annexe qu’ils nous ont envoyé 9 mois plus tôt a atterri en Israël suite à l’échange de deux airwaybills par le transporteur.

 

S’agissant d’un gros envoi, c’est un transporteur fidjien qui a fait le dédouanement. Manque de chance, le container venant de chine contenait des insectes et il a fallu le fumigéner, ce qui a créé des frais et du temps supplémentaires.

 

Nous sommes un bateau en transit, normalement nous ne payons pas de frais de dédouanement, car ça passe tout outre, du fait que nous ne payons pas de TVA. Point très intéressant à Fiji, car peu nombreux sont les pays à appliquer cette règle.

S’agissant d’un envoi cargo, il n’en était pas tout à fait de même, et comme nous sommes des touristes, ils ont fait une facture selon la tête du client. Nous avons payé près de 500 CHF de frais, non pas pour le dédouanement ou la douane, mais de frais divers du transporteur sur place. Il est à savoir que nous avions déjà payé 550 CHF pour les frais d’envois Chine-Fiji.


 

Erwin de SAWADIVA a fait venir une nouvelle annexe par le même transporteur, il a payé 170.- de frais sur place, près de 3x moins que nous ! Pourtant il a passé par le même transporteur, mais chez lui le cargo est arrivé au port de Lautoka tandis que nous au port de Suva. Le fait que ce soit une fidjienne, la secrétaire de la marina de Vuda, qui s’est occupé de la paperasse a certainement fait la différence.

 

Une fois payé et l’annexe reçue, les voilà qui nous réclament 350 CHF supplémentaires pour des frais de surcharge de transport. Nous refusons de payer tant que nous n’avons pas contact avec Highfield qui a procédé à l’envoi. Malheureusement Highfield se trouve en Chine et c’était le Nouvel-an chinois, tout est fermé.

 

Le transporteur appelait tous les jours nous menaçant de venir nous reprendre l’annexe si nous ne venions pas payer de suite. Nous savions que nous avions déjà tout payé et que si nous payions, nous ne reverrions pas l’argent. Nous savons aussi que les régles à Fiji sont assez strictes et qu’il ne faut pas beaucoup pour finir quelques jours en prison. Nous décidons de rester à Suva afin qu’ils ne puissent pas nous accuser de déserter.

 

Après de longs jours d’attente, Hifhfield confirme que ces frais ne sont pas à notre charge et ils s’arrangent entre-eux. Charges qui ont été facturés par le transporteur qui a fait l’erreur d’envoi 9 mois plus tôt !

 

On remplace les miroirs des salles de bain

 

 

Réparation de notre radio

 

Un « spécialiste » est venu sur le bateau comme convenu. A peine arrivé qu’il se rend compte qu’il lui faut des appareils pour contrôler. N’est-ce pas ce pourquoi nous l’avons fait venir ? On le ramène à terre pour qu’il retourne à l’entreprise pour chercher ses appareils.

 

Une fois de retour, il se met à mesurer des choses inutiles. Comme la puissance d’envoi. Comme informé par mail, nous avons 0 puissance d’envoi, c’est même écrit sur l’écran de l’appareil. L’amplificateur a foiré, nous pouvons recevoir mais plus envoyer.

 

Il finit par prendre l’appareil que nos ne reverrons plus. Ils ne voient aucun problème sur les platines, mais il ne fonctionne pas. Ils testent plusieurs choses sans résultat. Il faudrait éventuellement changer le motherboard, mais l’appareil n’existerait plus donc les pièces non plus. Nous leur prouvons par un lien sur le site du fabriquant que l’appareil est toujours en fabrication, ça ne change à rien. L’Australie a dit que ça n’existe plus.

 

Pour finir nous commandons un nouvel appareil par les USA.

Remplacement du chauffe-eau

 

Echange garantie de notre moniteur de batteries Victron

 

Une pièce électronique Victron que nous avons achetée à Tahiti a foiré. C’est le moniteur des batteries, qui nous sert à la gestion des batteries.

 

Nous contactons le revendeur Victron à Suva, 3 personnes viennent à bord. L’un reste assis dans le cockpit et on se demande à quoi il sert. L’un est si large qu’il arrive à peine à passer dans l’escalier et à part regarder, il ne fait rien. Le 3ème c’est celui qui travaille si on peut dire ainsi.

 

Stéphane avait déjà fait toutes les mesures et informé l’entreprise par mail. L’employé a refait certaines mesures pour déclarer que c’était hors service. Ça, on le savait déjà. Puis il a voulu faire l’update du software, qui comme nous le savions, n’a rien changé. Stéphane avait déjà mis le doigt sur les 2 uniques problèmes du moniteur et leur en avait informé. Pour finir il a voulu prendre le moniteur avec lui et c’est Stéphane qui l’a démonté car l’employé n’avait pas les outils nécessaires.

 

Ils l’ont testé chez eux pour déclarer que c’était hors service et que nous devions en racheter un autre. Seulement nous avons acheté cet appareil moins de 2 ans auparavant et il était sous garantie. Sur quoi ils nous disent qu’on ne l’a pas acheté chez eux et que nous ne sommes pas leur client. Pourtant 7 mois auparavant nous avons commandé un nouveau régulateur solaire chez eux pour un montant de CHF 1’650.-. Ça ne change à rien, cette pièce de moins de 200 CHF n’a pas été achetée chez eux. Ils voulaient nous vendre un nouvel appareil + les heures de travail des employés venus chez nous + des heures de tests à l’entreprise.

 

Victron est une marque de qualité supérieure, on paye le prix pour avoir le service. Nous avons déjà eu un cas de garantie avec nos batteries, c’était sans chichi. Le revendeur est venu constater, a fait le rapport, nous avons reçu des nouvelles batteries.

 

Mais quel ne fut pas notre surprise de voir que leur système de garantie a changé. Nous devons dorénavant nous tourner vers notre vendeur pour réclamer la garantie. Pour des locaux ce n’est pas un problème, mais pour des voyageurs, c’est un gros problème ! La plupart des bateaux et des gros campers qui font de longs voyages ont des installations Victron.

 

Envoyer notre moniteur de batteries à Tahiti (qui fait le tour par l’Australie car pas de vols directs) à notre revendeur pour qu’il puisse nous l’échanger et le renvoyer revient à des frais plus gros que la valeur de l’appareil lui-même. C’est ridicule.

 

Pour finir, à force de négociation avec Victron et le revendeur à Suva, nous avons pu avoir un moniteur de remplacement en payant les frais d’envoi.

 

Marées au Royal Yacht Club de Suva