Nous sommes partis gentiment, un peu tard de cette magnifique crique. Ca faisait bien 2 jours que j’avais envie d’un bon tartare de bonite, Stéphane a donc sorti la canne. Mais à la pêche, c’est le matin ou le soir, la journée, ça mord peu.
J’ai profité d’enfin
faire du tri dans la pharmacie et de faire une liste des médicaments que nous
avait organisé notre pédiatre pour notre voyage. Nous avons plein de
médicaments que nous ne connaissons pas, et en cas de maladie, je me vois mal
sortir toutes les boîtes et commencer à lire les notices. J’ai donc fait une
liste avec plein d’informations que j’ai pensées utiles. Avec la pharmacie de
la maison, que j’avais pris telle-quelle et tout le reste servant à soigner,
j’en ai eu quasi 2 jours à trier et ranger (ou plutôt jouer du Tetris) dans le
placard qu’on avait choisi de devenir notre pharmacie.
Le soir, alors que
j’étais en train de préparer le souper, voilà que la canne à pêche se met
mouliner. Mon tartare allait être servi ! Une bonne bonite, qui a passé
exclusivement à la préparation de tartare. Nous avions donc 2 souper, mais je
dois avouer que je dois bien avoir mangé ¾ du tartare à moi seule, car les
filles n’en veulent pas, Timeo en a pris juste un peu et Stéphane un peu plus.
Après la tombée de la
nuit, nous sommes allés poser notre ancre dans la baie Cala de San Pedro. On
était censés être abrités du vent du nord et de la houle, ce n’était pas
vraiment le cas. Nous étions un peu secoués, mais ça allait bien pour passer
quelques heures. Je suis restée éveillée jusqu’à 2h avec ma liste de
médicaments, ainsi je pouvais contrôler que l’ancre tienne bien.
A peine le jour levé,
nous sortions de la baie pour rejoindre le port d’Almerimar. Peu de temps après
avoir posé la canne que ça mouline déjà ! On amène le poisson près du
bateau, surprise, un poisson tout doré avec une queue en V, on ne connait pas.
On cherche dans les livres et il se pourrait bien qu’il s’agisse d’un
Coryphène. On le tire un peu plus près et c’est là qu’on a la confirmation, le
poisson se tourne un peu, on peut apprécier sa couleur bleu-turquoise aux
alentours de sa magnifique longue nageoire dorsale. Stéphane essaie de le
mettre dans le filet, le poisson se débat dès qu’on le touche. Nous essayons
par plusieurs moyens de le mettre dans le filet, sans succès. Il est gros, il
se débat, sans le vouloir, nous avons un peu lâché la tension sur le fil pour
mieux le prendre dans le filet, il s’est détaché et s’en est allé. Dommage,
apparemment ça devait être un bon poisson et assez rare à pêcher. De plus, je
n’ai même pas eu le temps de faire une photo ! 2x j’avais l’appareil en
main, 2x j’ai dû le reposer pour aider. Ça restera un très beau souvenir, car
la couleur or et bleu-turquoise était juste magnifique à regarder.
Il n’a pas fallu beaucoup de temps avant qu’une nouvelle bonite morde à l’hameçon.
Comme les enfants voulaient des petits poissons panés rectangulaires, c’est à
ce met qu’était destiné ce poisson.
4 dauphins sont venus
nous faire un petit coucou très rapide à l’avant du bateau. Les enfants ont
juste eu le temps de mettre leurs gilets pour les voir 1-2 minutes ! Le
jour d’avant, seul Stéphane en a vu, le temps d’arriver à l’avant qu’ils
étaient déjà partis.
C’est au milieu de
l’après-midi que nous arrivons au port d’Almerimar, port où nous allons rester
plusieurs jours, car nous avons quelques maintenances à faire.