Derniers jours en ville

 

Le lendemain de notre retour, il nous fallait impérativement aller faire la clairance de sortie pour ne pas à avoir à payer de surplus de week-end, qui commençait le lendemain. Et puis Stéphane devait aller au plus vite à Colon, récupérer notre radio, sachant que l’entreprise fermait à 14heures. Sans oublier de faire un saut chez le chiro, car son dos le faisait à nouveau souffrir.

C’est sans lui que nous nous rendons à la douane. Ayant les mêmes papiers que Stéphane et étant mentionnée en premier sur les documents du bateau, j’ai rempli les documents en tant que skipper. Aucun problème, le monsieur était bien sympa et s’est même rendu à l’immigration pour clarifier un détail de son papier avec la dame, très antipathique, qu’elle refusait à SERENITY. Heureusement, c’est passé, car j’avais les mêmes papiers qu’eux. Par contre au moment où elle demande à voir tout le monde, ça a coincé, Stéphane manquait à l’appel. Je lui indique qu’il est à Colon mais pourra passer en fin d’après-midi pour qu’elle finisse notre dossier. Impossible, nous devons tous être là en même temps ! Ce n’est pas pratique, car nous serons en plein achats à 1h de bus de là (voir plus à cause de bouchons). Je sais par d’autres plaisanciers, dont seul le skipper s’est rendu à Colon depuis Vistamar que ça peut se faire mais qu’ils n’aiment pas. Comme la bonne femme m’a quasi gueulé dessus (c’est impressionnant comment les gens de l’immigration des pays sont antipathiques, faut croire que c’est un critère d’engagement), je suis sortie de très mauvaise humeur. C’est là qu’on recroise l’agent Erick, un des agents du passage du canal, qui nous avait déjà donné quelques tuyaux quant au nombre de copies qu’il nous fallait pour la paperasse. Il me dit de le suivre et va s’entretenir avec Mme l’immigration. Malgré ses jolis yeux et ses stpl tout gentils, il n’y a rien à faire. Par contre il obtient l’information que le bureau est ouvert le samedi matin et que ce sera sans frais supplémentaire. Ouf, bonne nouvelle, ça nous enlève le stress, car il nous aurait été quasiment impossible de s’y rendre tous avant 17h00.

Puis nous nous rendons à Albrook Mall faire quelques derniers achats. Stéphane nous y a rejoints assez tardivement, juste à temps pour rentrer en Taxi avec Jost, les deux petits et les achats, alors que les femmes et Elina traversaient complètement le mall pour organiser de bons filets de bœufs et rentrer en bus.

Nous avons passé 2 soirs au bistro non loin de la marina pour profiter de la Wifi. Nous avions certes des cartes SIM locales avec internet, mais il nous était impossible de partager les données avec un ordinateur. Nous sommes rentrés assez tard et avons ainsi pu admirer les ratons-laveurs. Ils font les poubelles, c’est une vraie plaie, mais nous les avons trouvés très mignons et rigolos. Alors que nous étions en pleine admiration, Stéphane qui attendait un peu plus loin regardait un fourmilier qui descendait d’un papayer. Dommage qu’il n’avait pas son téléphone sur lui. Un garde qui était présent nous a montré le film qu’il a fait. Impressionnant, je ne savais pas que ça grimpait aux arbres.


Le samedi, après avoir été à l’immigration et fait un tour d’un magasin duty free (dont les chocolats étaient plus chers qu’au supermarché), j’ai pris le bus seule pour me rendre à Albrook. Il me fallait un peu de temps pour moi et j’en ai profité d’aller boire un chocolat chaud dans une succursale Athanasiou, mais il n’était pas aussi bon que celui fait près de l’école CEP (proche du parc Omar).