Jo & John d’OUT OF AFRICA à bord, nous levons l’ancre de bon matin. Nous avons fait tout le trajet au moteur, il y avait peu de vent et nous étions contre le vent. Nous avons passé un chouette moment avec eux, pu discuter plus que d’habitude aux BBQ des plaisanciers. On pose l’ancre à Clifton, je pars avec Jo & John faire la clearance. On arrive ½ heure après l’ouverture des bureaux, c’est la queue, les employés ne sont pas encore là. Tim de PIERINA est impatient de faire sa clearance de sortie, pour remonter avec Jo & John à Chatham chercher OUT OF AFRICA et partir sur Carriacou, car le lendemain matin, il doit prendre un vol pour aller à l’étranger. Après une bonne dose de patience, le remplissage de formulaires (les mêmes qu’à l’entrée) et la visite de 2 bureaux, nous voilà en règle pour sortir du pays. Je fais encore un saut au bancomat, fais quelques achats et retourne chargée comme un mulet à notre annexe. Je vois un gros nuage noir qui arrive et hésite. Bah, c’est de l’eau douce et je peux planquer les papiers du bateau dans le coffre de l’annexe. Je pars
sous un torrent d’eau et des rafales de vent et arrive au bateau au moment où
notre génacker, que nous avions démêlé, enroulé à la main et remonté, commence
à s’ouvrir. Il n’y a pas 36 solutions, il faut l’affaler ! Oui mais avec
la force du vent, en l’affalant, la partie ouverte s’est prise dans la barre de
flèche (barre horizontale dans le mat), on ne peut pas tirer, on va déchirer la
voile, je dois grimper au mat puisque Stéphane a le dos bloqué. Je vais
chercher le harnais et un baigneur me demande s’il peut venir aider. Je ne
l’avais pas reconnu, c’est Simon du kid-boat BRITICAN ! Au même instant,
le fils de GRAN LARGO, qui finissait d’ancrer à nos côtés, saute à l’eau et
vient à la rescousse ! Merci à Simon et Stéphane pour leur aide spontanée, sans eux, nous n’aurions pas réussi ! Ce qu’on a ragé n’avoir pas essayé de choper un moment avec moins de vent pour dérouler ce génacker et l’enrouler correctement ! Je m’en veux n’avoir pas fait plus attention à ce que faisaient mes mains lorsqu’on l’a enroulée en naviguant. |