De retour
chez nous, nous étudions les cartes. Ils annoncent quelques jours de grand vent
avec pas mal de houle. C’est connu en tant que vents de Noël. Nous devons nous
rendre le lendemain côté français pour y faire la clairance pour être au clair
niveau douanes. Certains plaisanciers nous ont conseillé d’entrer dans le
lagon, de passer les 2 ponts pour aller du côté français. Nous y avons vu tant
d’épaves, de mâts sortant de l’eau dont l’épave est à quelques centimètres de
la surface, imaginez le mât qui casse, l’épave devient invisible. Nous décidons
de ne pas prendre le risque de passer sur l’une d’elle et contournons
l’aéroport et la côte ouest de l’île pour nous rendre à Marigot.
Le vent s’est mis à chanter toute la nuit dans les haubans, la houle nous berçait de plus en plus. Le matin, Cyliane commençait à avoir le mal de mer. Après le déjeuner, nous avons ancré plus à l’avant où l’eau y était plus calme. |