Jeudi matin, SANDRO (AUS) était en vue, et c’est tout excités que nous sommes allés en annexe, munis de notre corne de brume et caméra, les saluer au large. Nous les avons accompagnés dans le port de quarantaine. Les retrouvailles furent une joie ! Puis mon
téléphone (carte sim locale) se met à sonner, le chauffeur de taxi de nos amis
nous demandant où nous sommes. Nous savions qu’ils arrivaient à Miami le 31
janvier, et eux savaient qu’une cabine serait prête pour eux dès le 5 février
(Dieter restant jusqu’au 3). Je lui réponds en l’informant qu’on va changer de
port etc… et voilà qu’il s’énerve « je les pose où eux et leurs bagages ? ».
Heu… on est pas le 5, rien n’est prêt ! Nous avions tiré les enfants du
lit, mangé en vitesse et parti en laissant le bateau sens-dessus-dessous pour
accueillir SANDRO et nous allions revenir avec 2 personnes de plus. Mais avant
ça, nous étions bloqués, à quelques kilomètres d’OLENA. Nous les avons envoyé
au Radisson, juste à côté du Yacht Club nous attendre. Puis voilà TUBALCAIN (F) qui est en vue ! C’est à nouveau tout excités que nous leur avons réservé le même accueil en mer que SANDRO, sauf que nous ne pouvions pas les accompagner au port de quarantaine, SANDRO ayant fini avec les formalités, ils se rendaient au port de la ville et le pont était censé ouvrir à 16h15. N’ayant aucun Marinero là-bas et l’avant des bateaux étant attachés à des bouées, nous devions aller les aider. Sandro tournait dans le canal de l’avant-port, la place d’amarrage d’attente étant déjà prise. Le pont est resté clos, personne dans la cabine pour le manœuvrer et un bateau pour touristes était amarré devant l’entrée. SANDRO a fini par nous rejoindre au mouillage pour la nuit. SERENITY (D) devait arriver pendant la nuit. Vers minuit, je cherche où ils se trouvent, je ne les vois pas au large sur AIS, selon cornellsailing il leur restait 16 milles quelques heures auparavant, pour finir je les vois sur marinetraffic, à l’ancre derrière nous ! Eh oui, c’est bien eux, ils sont là et tout est déjà éteint. Trop tard pour les accueillir. Le
lendemain matin, on réitérait l’accueil en mer de SINA, avant de bifurquer au
port de la ville, aider SANDRO et TUBALCAIN. Le pont était censé ouvrir à
11heures. Les bateaux de touristes en mer, SANDRO a pu s’amarrer pour attendre
l’ouverture du port, TUBALCAIN est venu s’amarrer en couple. Midi passe,
toujours personne. TUBALCAIN se rend au mouillage, car ils prévoient de partir
pour la Martinique dimanche matin et ils ne veulent prendre le risque de rester
bloqué au port. Dieter nous avait rejoint, partis du Yacht Club à pied, il avait acheté quelques légumes et fruits au marché. Car depuis notre arrivée, nous n’avions encore pas mis les pieds dans un magasin. Nous sommes allés un peu plus loin le long du canal pour amarrer notre annexe à une échelle, juste en face d’un supermarché. J’ai été surpris par les prix, tout est cher ! J’ai acheté 6 pommes, un peu de brocoli, 2kg de pommes de terre, 30 œufs et de la viande (là, le prix était moitié prix par rapport à la maison), j’en ai eu pour 50€, dont 15 pour la viande, donc imaginez le prix des fruits et légumes ! Et nous n’étions pas dans un truc pour touristes, c’était bourré de Bajans (habitants de la Barbade). Au marché, un ananas coûte 7€. SINA et SANDRO sont venus au mouillage, et le soir, nous nous sommes tous, sauf WILDERNESS (GB, toujours en mer), retrouvés avec Jimmy et Gwenda au Yacht Club. Que ça fait plaisir d’être à nouveau ensemble ! Nous ne nous connaissions pas avant janvier, mais faisant partie du même Odyssey, en plus en si petit groupe, nous nous sommes de suite liés d’amitié, ce sont tous des gens super sympa, et d’avoir fait cette aventure de plus de 5’600km ensemble, ça lie ! WILDERNESS est arrivé samedi, nous avons à plusieurs reprises essayé de les voir arriver, sans succès. Ils sont arrivés de nuit, n’ont pas osé venir ancrer, en général on n’a pas le droit d’ancrer avec le pavillon jaune (quarantaine = formalités douanières pas encore effectuées), mais Jimmy pouvait recevoir une autorisation pour cela. Ils ont dont passé bien au large et ont tourné aux alentours attendant le jour pour rentrer au port. |