Nous sommes
près de l’île, mais pas de terre en vue. Jusque-là, nous étions toujours
arrivés vers des îles volcaniques et nous voyions l’île au loin, là, ce ne fut
pas le cas, l’île est plate. Les formalités ont pris du temps, il y avait beaucoup de papiers à remplir, plusieurs bureaux à visiter, heureusement tous dans le même petit bâtiment. Pendant tout ce temps, Olena s’était transformé en pendoir pour tout le linge et couvertures lavés à l’aube. Peu avant le coucher de soleil, nous avons pu nous rendre dans la baie, en face du yacht club pour mouiller. Il y a bien un tout petit port à Bridgetown, mais il y a un pont levis pour y rentrer (lequel à donne le nom de cette ville) et il n’est pas assez large pour nous. Nous sommes en face de la plage, dans des eaux turquoises dignes d’une carte postale. On peine à croire qu’on y est ! Je regarde mes photos et dit à Stéph « je veux aller là-bas en vacances ! », mais on y est !!! Dès la nuit tombée, Stéphane est allé chercher Jimmy et Gwenda sur la plage, que nous avions invités à manger la fondue chinoise à bord. Eh oui, nous avions gardé un filet sous-vide pour l’occasion. Je précise que nous n’avons pas de congélateur, ou plutôt il y en a un que nous utilisons en mode frigo, qu’on peut mettre en mode congél si on pêche un trop gros poisson. Le repas fut bon et bien sympa. Dieter et Stéphane ont ramené nos invités à la plage et sont revenus trempés. Il y a des vagues pas sympas et l’échouage sur la plage n’est pas facile. Mais nous n’avons pas d’autre choix, Stéph a arpenté la plage le lendemain, il n’y a rien d’autre. |